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François Hollande assure laisser "un pays en bien meilleur état"

Par Benjamin Rieth avec AFP

À quelques semaines de la fin de son mandat, François Hollande a déclaré, jeudi, qu'il laissait à son successeur "un pays en bien meilleur état" que celui qu'il avait trouvé, notamment en matière d’emploi

François Hollande assure laisser "un pays en bien meilleur état"

François Hollande ne se représente mais tient à défendre son bilan. En visite chez le fabricant de confitures et compotes Andros, le président a estimé laisser à son successeur "un pays en bien meilleur état que celui que j'ai trouvé". "Nous avons plus d'embauches, le chômage baisse, nous avons des investissements, une croissance qui repart", a-t-il fait valoir devant les salariés de l’entreprise. 

Pour justifier pareille déclaration, François Hollande s’appuie sur les perspectives d’embauche des entreprises publiés par Pôle Emploi. Elles ont progressé de 8,2% en 2017, soit près de 150 000 projets de recrutements de plus qu'en 2016, une hausse inédite depuis 2002.

Appel à voter contre les extrêmes

"Je veux que mon successeur puisse, à partir de ce socle, aller plus loin, et ne soit pas tenté, comme certains l'expriment, de démolir, de déconstruire, de défaire ce qui a été engagé depuis cinq ans", a souligné le chef de l’État peu après lançant à nouveau un message clair à l’adresse de certains candidats, notamment Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon comme il l’a fait à plusieurs reprises dans cette campagne

Si François Hollande refuse de s’exprimer sur son choix au premier tour, il sait ce qu’il ne veut pas : "un pays qui se coupe du monde, qui s'écarte de l'Europe, qui abandonne ses alliances, qui sème la division et le trouble alors que nous sommes devant une menace qui exige le rassemblement", a-t-il. Le président a également visé François Fillon en affirmant refuser les "purges qui ne sont pas nécessaires alors que nous avons fait les efforts indispensables pour être compétitifs mais aussi pour faire avancer le progrès social, des fuites en avant qui n'aboutiraient qu'à des crises supplémentaires".

"Il n'y a rien de pire que ce jeu qui, par les alternances successives, (consiste à) démolir ce qu'ont fait les prédécesseurs en n'étant même pas capables de construire pour l'avenir", avait-il martelé peu auparavant durant sa visite. "Le seul appel que je peux lancer, c'est celui de poursuivre l'action engagée", a-t-il ajouté, plaidant pour la "continuité" et la "cohérence".

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