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Emmanuel Grégoire : "C'est une campagne traversée par des événements chaotiques"

Par La Rédaction

Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, directeur de campagne d'Anne Hidalgo et tête de liste de Paris en Commun dans le 12e arrondissement était l’invité du “petit déjeuner politique” de Patrick Roger le vendredi 14 février sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 7h40.

Emmanuel Grégoire interviewé par Patrick Roger sur Sud Radio le vendredi 14 février à 7h40.

Après la divulgation de vidéos à caractère sexuel, attribuées à Benjamin Griveaux, mais qui ne sont pour l'heure pas authentifiées, le camp d'Anne Hidalgo a décidé de ne pas s'immiscer dans cette affaire. "Nous n'attendons pas d'explications sur le sujet. Il y a une confusion entre la sphère privée et la sphère publique, nous ne commenterons pas et prendrons acte des conséquences politiques", affirme Emmanuel Grégoire. Des conséquences qui n'ont pas tardé à se faire savoir puisque Benjamin Griveaux a retiré sa candidature, ce vendredi matin. "C'est une campagne traversée par des événements chaotiques, mais nous, nous déroulons notre projet, et c'est ce que les Parisiens attendent", réagit le directeur de campagne d'Anne Hidalgo. "De toute façon, nous aurons un adversaire", lance-t-il.

 

L'écologie au cœur de la campagne

Au gouvernement comme parmi les candidats au scrutin municipal, la question de l'écologie a pris une dimension très importante. "On peut se réjouir collectivement que la question environnementale se soit inscrite sur le devant de la scène politique", admet Emmanuel Grégoire. Pour lui, sa candidate "a eu le courage de prendre des mesures écologiques qui ne lui étaient pas favorables électoralement, et aujourd'hui on lui reproche de ne pas allez assez loin...?", interroge-t-il.

Le prochain maire de Paris devra "proposer un chemin d'une écologie de transformation qui soit crédible", affirme-t-il, refusant que cette politique soit "punitive ou procrastine". Deux axes principaux se dessinent sur le sujet : "Nous devons lutter contre la pollution et rester attractifs". 

Anne Hidalgo impuissante face à l'insécurité ?

L'insécurité grandissante dans les rues de Paris mobilise un grand nombre de Parisiens qui en font l'une de leurs principales inquiétudes pour cette campagne. Pour le directeur de campagne d'Anne Hidalgo, la maire "n'a pas cette compétence". La capitale est d'ailleurs dépourvue de police municipale. "Nous allons évoluer dans la doctrine de la police municipale, conjointement avec la Préfecture de police", annonce Emmanuel Grégoire. "Il faut que la police nationale remette des moyens sur la police de proximité, et qu'une police municipale soit créée à Paris".

Autre sujet relatif à l'attractivité et à l'image de Paris, celui de la propreté. Un sujet "assez subjectif" pour le candidat du 12e arrondissement et qui "dépend des quartiers". "Mais ce n'est pas Anne Hidalgo qui éventre les poubelles !", précise-t-il, tout en annonçant que la mairie allait "travailler sur les sanctions et la lutte contre les incivilités", en augmentant pourquoi pas le montant des amendes.

Paris "ne sera jamais interdite aux voitures"

L'augmentation galopante des prix des loyers dans la capitale est "un échec politique", reconnait Emmanuel Grégoire. Un phénomène dû "au décalage entre l'offre et la demande que nous devons compenser avec le logement social et le logement intermédiaire et son fonds", affirme-t-il tout en voulant réguler les logements vacants. "Nous demandons à disposer du droit à interdire potentiellement Airbnb. Nous devons organiser un référendum pour que les Parisiens puissent dire au gouvernement ce qu'ils veulent, d'ici l'été 2020", annonce le premier adjoint d'Anne Hidalgo.

"Paris ne sera jamais 100% interdite aux voitures", rassure Benjamin Grégoire. "Parce qu'il y a des gens qui en ont besoin : les artisans, les personnes à mobilité réduite, les personnes âgées", explique-t-il. Néanmoins, la municipalité souhaite que "tout ceux qui peuvent s'en passer soient incités à le faire", précise-t-il en affirmant que "la politique de réduction de la voiture à Paris va continuer". 

Se promener sur le périphérique pourrait également devenir réalité en cas de réélection d'Anne Hidalgo. "Le périphérique sera transformé en boulevard urbain", annonce le premier adjoint. Une envie de "renouer le lien entre Paris et sa banlieue". Mais la municipalité souhaite également "des plantations d'arbres dans les bois, sur le périphérique, et créer un réseau de forêts urbaines pour remettre des arbres au cœur des villes et lutter contre les îlots de chaleur", explique-t-il.

Cliquez ici pour écouter "L’invité politique" avec Patrick Roger

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