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Des vétérans US accueillis 75 ans après, par "des Français si reconnaissants"

D Day ce jeudi en Normandie: 75 ans après, les chefs d'Etats se souviennent et se réunissent. Mais les commémorations avaient commencé avant à Carentan, dans la manche: le 6 juin 1944, les soldats de la 101e division aéroportée américaine ont débarqué pour sauver les habitants du joug de la barbarie nazie. Une trentaine de vétérans américains sont revenus, dont certains pour la première fois, suscitant l'émotion des Français venus se souvenir.

 

Reportage Sud Radio de Cyprien Pezeril

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75 ans après, à leur arrivée, les vétérans américains sont accueillis en héros par une foule compacte. Philippe, "très ému", vient de serrer la main d'un de ceux qui ont libéré sa ville: "Je pense qu'on leur doit un extrême respect pour cette libération, au prix, qu'elle a coûté".

"On était très déterminés pour sauver les Français"

L'ambiance est solennelle: les hymnes américain, canadien ou français résonnent dans l'air normand, tandis que la légion d'honneur est remise à des vétérans: le 6 juin 1944 Harold Stephens, est un soldat américain parmi tant d'autre, venus faire triompher la liberté. "C'est la première fois que je reviens. C'est fabuleux, les Français sont tellement reconnaissants. À l'époque, j'étais un jeune homme, j'avais seulement 19 ans, et on était très déterminés pour sauver les Français de l'occupant allemand".

 

"J'ai perdu des camarades de combat"

 
 
Le D Day, ce n'est pas vraiment un bon souvenir. C'est triste, très triste. J'ai perdu des grands soldats, des gens biens. J'ai fait la seconde guerre mondiale, la guerre de Corée et celle du Vietnam. C'est un véritable honneur: c'est la première fois que je reviens en France depuis. Je n'ai pas de mots pour dire ce que je ressens. Les gens sont tellement accueillant ! Ils m'embrassent, ils me serrent dans leurs bras... Je suis vraiment très heureux d'être ici, merci.
Harold Stephens, vétéran

Entretenir la mémoire

En tout, ils sont une trentaine de vétérans présents à cette cérémonie. Au fil des années, leur nombre se réduit, alors la transmission de cette histoire est essentielle pour Alain: "Quand on voit tous ces gens là arriver, et même ceux qui sont en fauteuil roulant, il leur faut du courage pour venir d'Amérique ! J'espère que la mémoire perdurera, c'est quand-même quelque-chose, il faut le reconnaître !"

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