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Des adhérents d’En Marche! contestent devant la justice les statuts du mouvement

Par Benjamin Jeanjean

Mouvement devenu en à peine plus d’un an la principale force politique à l’Assemblée nationale, En Marche! n’est pas pour autant épargné par les conflits internes. Les nouveaux statuts notamment font beaucoup parler aujourd’hui.

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Mouvement créé par Emmanuel Macron pour lui permettre d’accéder à la présidence de la République, En Marche! traverse aujourd’hui ses premières zones de turbulences. En effet, un collectif de "marcheurs" intitulé "La Démocratie en marche" a décidé de lancer une procédure judiciaire pour contester les nouveaux statuts du mouvement, actuellement soumis au vote des adhérents, dénonçant notamment un "manque de démocratie interne". Alors qu’une audience en référé est prévue ce mardi à 13h30 au tribunal de Créteil (Val-de-Marne), la procédure se base sur un supposé un vice de forme, le collectif estimant que "la convocation à ce vote ne respecte pas les actuels statuts du mouvement", notamment en ce qui concerne les délais.

"On a essayé de savoir qui écrivait ces statuts"

"Les statuts proposés cantonnent les adhérents à un rôle de supporteur et les excluent de la gouvernance, aussi bien locale que nationale", dénonce dans un communiqué le collectif, pour qui "ce verrouillage révèle une certaine défiance vis-à-vis des adhérents et apparaît en contradiction avec les valeurs de REM". "On a essayé de savoir qui écrivait ces statuts, pourquoi il y avait une telle urgence, ce qui faisait qu'il fallait absolument les faire voter comme ça, au cœur de l'été, et on s'est retrouvé face à un mur. On a vu qu'il y avait un vice de forme dans la convocation, on a décidé d'attaquer pour arrêter le train fou", explique à l’AFP Rémi Bouton, l’un des porte-paroles du collectif.

Christophe Castaner : "quelques personnes sur 370 000 adhérents"

Pour Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement, ces plaignants représentent "quelques personnes sur 370 000 adhérents". "Vous trouverez toujours des gens qui contesteront le système, qui se sentiront un peu à côté. Ce qu'on paie aujourd'hui, c'est le fait qu'il y ait eu plus de 18 000 candidats pour être candidat aux élections législatives, qu'il n'y en a que 550 qui ont été retenus, ça fait quelques grincements de dents, mais c'est le principe de la démocratie", a-t-il déclaré sur RMC.

(Avec AFP)

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