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C. Castaner: "Macron porte un projet qui dépasse le PS, la gauche et la droite"

Par Mathieu D'Hondt

Soutien d’Emmanuel Macron, Christophe Castaner (Député des Alpes-de-Haute-Provence) était ce mercredi l'invité de l'émission Territoires d'infos.

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Membre du Parti socialiste, Christophe Castaner a choisi de soutenir Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle, refusant de facto de se rallier à la candidature de Benoît Hamon, à l'instar de plusieurs élus de son camps. Interrogé sur la passe d'armes que se livrent le candidat et Manuel Valls - qui a refusé de lui accorder son parrainage - notre invité a confié qu'il comprenait le choix de l'ancien Premier ministre, sans "parler en son nom", car il est difficile, selon lui, d'imaginer  Benoît Hamon représenter le parti dans la mesure où il est "le chef des frondeurs qui a immobilisé l'action gouvernementale pendant 5 ans". Il a par ailleurs jugé que ce dernier ne "correspondait pas à une gauche du réel" et qu'il "ne parlait pas aux Français"

Quant à la promesse de Manuel Valls de soutenir le vainqueur de la primaire, Christophe Castaner a rappelé que c'est d'abord Benoît Hamon qui s'en était "lui-même affranchi" "en allant dealer avec Europe Écologie les Verts". Le député considère avant tout leur situation comme une querelle de succession, affirmant qu'ils sont tous les deux "enfermés dans la conquête du PS" et qu'ils "préparent l'avenir" en ayant "déjà intégré la défaite" imminente. 

 

"Emmanuel Macron ne sollicite pas Manuel Valls"

Alors que la question du ralliement de Manuel Valls à Emmanuel Macron alimente toute les chroniques ces temps-ci, Christophe Castaner a rappelé que le fondateur du mouvement En Marche ! ne le "sollicitait" pas, ajoutant que son camp n'avait pas vocation à "être le PS bis, ni l'UDI bis ni l'auberge de tous ceux qui ne se retrouvent pas dans François Fillon".

Selon lui, "Emmanuel Macron porte un projet qui dépasse le PS, la gauche et la droite" qui "construit une campagne pour les Français". Assénant que "les vieux partis [étaient] morts", il a tenu à indiquer que son mouvement présentera "577 candidats pour les législatives".

"S'il y a eu dysfonctionnements, il faut sanctionner" Business France

Enfin, notre invité n'a pas pu échapper aux questions portant sur les différentes affaires révélées ces dernières semaines, notamment celles fragilisant François Fillon ou encore le dossier délicat de "Business France", lequel pourrait discréditer Emmanuel Macron. À ce propos, Christophe Castaner a concédé que "le fait qu'il y ait peut-être eu un non-respect du code des marchés publics" le gênait, ajoutant que si des "dysfonctionnements" étaient avérés, il fallait "sanctionner". Il a tout de même incité à ne "pas faire d'amalgame" avec Emmanuel Macron et son cabinet, qui "ne sont pas concernés" selon lui.

Christophe Castaner a profité de ces questions pour rappeler qu'il était favorable "à l'interdiction de tous cumuls d'activités pour un parlementaire", ainsi que pour "la transparence totale sur les indemnités et la façon dont l'argent public est utilisé".

Il a glissé au passage un petit tacle à François Fillon dont "le rapport à l'argent" le "gène", l'accusant d'avoir "trahi sa parole", lui qui avait promis de renoncer à la course à l'Élysée en cas de mise en examen.


Territoires d'infos (15/03/2017) par publicsenat/p>

 

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