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La Grèce presse ses créanciers d'alléger sa dette

Par Mathieu D'Hondt avec AFP

La Grèce a pressé ce dimanche ses créanciers de l'UE et du FMI d'alléger sa dette.

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Le ministre grec des Finances Euclide Tsakalotos a pressé ce dimanche l'Union européenne et le Fond monétaire international de lancer des mesures destinées à alléger la dette de son pays, arguant du fait que la Grèce avait "rempli ses obligations". Un appel qui intervient alors que doit se tenir dès lundi, à Bruxelles (Belgique),une réunion regroupant tous les ministres des Finances de la Zone euro.

La Grèce confrontée aux réticences de l'Allemagne

"Notre pays, en adoptant de nouvelles mesures au Parlement grec a totalement rempli ses obligations et à temps", a ainsi déclaré M. Tsakalotos, ajoutant qu'il n'y avait "plus d'excuses pour tergiverser encore sur la question de l'allègement". Ce dernier espère obtenir de nouvelles échéances de prêts, ainsi que des engagements significatifs, afin de soulager les finances grecques toujours soumises au gouffre énorme que représente la dette publique du pays, laquelle s'élève à 179% du Produit intérieur brut (PIB). Les doléances grecques restent confrontées aux réticences de l'Allemagne qui ne souhaite pas renégocier pour le moment, à l'inverse du FMI, favorable au processus.

Le Parlement grec a par ailleurs adopté ce jeudi de nouvelles mesures d'austérité dont l'objectif, qui est celui réclamé par ses créanciers, sera de réaliser des économies à hauteur de 4,9 milliards d'euros afin de débloquer une nouvelle tranche de 7 milliards d'euros de prêts internationaux, qui doivent servir au remboursement des sommes prêtées par la Banque centrale européenne (BCE) et deux investisseurs privés.

 

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