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Jeremy Corbyn veut "de nouvelles élections" législatives en Grande-Bretagne

Par Benjamin Rieth avec AFP

Le leader de l’opposition britannique Jeremy Corbyn veut "tenter d'imposer des nouvelles élections" législatives alors que la Première ministre Theresa May a perdu sa majorité absolu lors du scrutin du 8 juin dernier.

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Fort de ses bons résultats aux dernières élections législatives où il est sorti renforcé, le leader travailliste de l’opposition britannique Jeremy Corbyn a dit vouloir "tenter d’imposer de nouvelles élections législatives". Le leader travailliste a déclaré au tabloïd Daily Mirror qu'il jugeait "insensé" que la chef du gouvernement Theresa May puisse se maintenir au pouvoir, alors qu'elle "ne semble pas être parvenue à un accord avec le DUP, deux semaines après les élections".

Theresa May très critiquée

Avec 317 sièges sur 650, le Parti conservateur de Theresa May doit désormais compter sur le soutien des dix députés du petit parti ultra-conservateur nord-irlandais DUP pour atteindre la majorité absolue à la Chambre des Communes. Cependant, aucun accord n'a encore été dévoilé entre les deux formations, qui continuent de négocier. Le gouvernement pourrait essuyer un camouflet lors du vote de confiance programmé le 29 juin, après plusieurs jours de débats parlementaires.

Déjà après la présentation du programme du gouvernement, le 21 juin, Jeremy Corbyn, s'était dit prêt à remplacer Theresa May. "Nous sommes prêts à former un gouvernement minoritaire si ce gouvernement s'effondre, ce qui pourrait bien être le cas", avait-t-il affirmé devant les députés. Et pour la première fois vendredi, Jeremy Corbyn a dépassé Theresa May dans un sondage interrogeant le public sur le leader qui ferait le meilleur premier ministre : 35% des personnes sondées lui ont accordé leur préférence, contre 34% à Theresa May, selon un sondage YouGov réalisé les 21 et 22 juin auprès de 1 670 personnes.

Affaiblie par le résultat des élections législatives anticipées qu'elle avait elle-même convoquées, Theresa May a également été critiquée après la série d'attentats qui a frappé ces dernier mois le Royaume-Uni, notamment pour avoir réduit les effectifs policiers quand elle était ministre de l'Intérieur (2010-2016). Elle a également été vilipendée pour avoir tardé à rencontrer les sinistrés de la tour Grenfell à Londres, ravagée dans la nuit du 13 au 14 juin par un incendie, qui a fait au moins 79 morts.

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