Son élection avait été un choc politique d’un retentissement mondial. Milliardaire excentrique et figure controversée aux États-Unis, Donald Trump avait tenté un pari fou en se lançant dans la primaire du parti Républicain. Après avoir déjoué tous les pronostics, le New-Yorkais avait raflé la mise en s’appuyant sur un discours et un style contrastant grandement avec les traditionnels codes politiques. Une tactique qu’il a transposée avec brio lors de l’élection finale, où il l’a emporté sur la favorite des sondages Hillary Clinton. Alors qu’il a désormais passé 100 jours dans le Bureau Ovale, Donald Trump s’est confié à des journalistes de l’agence Reuters sur sa nouvelle vie.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le chef d’État a été surpris par bien des aspects de ses nouvelles fonctions. "J’aimais ma vie passée. J’avais tellement d’affaires en cours. Cela représente plus de travail que mon ancienne vie. Je pensais que ce serait plus facile", a déclaré celui qui occupe son tout premier emploi public à la tête de la Maison Blanche.
Trump regrette de ne plus pouvoir conduire et se promener où il veut
S’il était habitué à avoir une vie privée assez limitée en tant que milliardaire, Donald Trump s’avoue tout de même surpris du peu de libertés que la fonction de président des États-Unis comporte, avec notamment un Secret Service aux aguets en permanence autour de lui. "Vous êtes vraiment dans votre petit cocon. Vous avez une telle protection que vous ne pouvez pas vraiment aller nulle part", a-t-il déploré. Celui qui avoue regretter de ne plus pouvoir conduire lui-même a également évoqué ses rapports conflictuels avec la presse, lui qui a boycotté le traditionnel dîner des correspondants à la Maison Blanche samedi dernier. "Je viendrai l’année prochaine, absolument", a-t-il toutefois promis.