Alors que l'isolement du Qatar, mis au ban par plusieurs de ses voisins dont l'Arabie saoudite qui l'accuse de "soutenir le terrorisme", pourrait menacer l'équilibre régional, Donald Trump a appelé à l'"unité" des pays du Golfe, après avoir dans un premier temps soutenu cette mise à l'écart du petit émirat.
Lors d'un entretien avec le souverain saoudien Salmane, le président américain a en effet "souligné qu'un Conseil de coopération du golfe (CCG) uni était crucial pour vaincre le terrorisme et promouvoir la stabilité dans la région". La Maison blanche a en outre précisé que les dirigeants des deux pays avaient "discuté des objectifs essentiels pour empêcher le financement des organisations terroristes et la promotion de l'extrémisme par tout pays de la région", se gardant de citer et d'accuser directement le Qatar. Ces mesures avaient déjà été annoncées lors de la visite de Trump à Riyad, le 20 mai dernier, son premier déplacement officiel à l'étranger.
La chaîne de télévision américaine CNN a par ailleurs révélé que des pirates russes seraient à l'origine d'une attaque informatique menée fin mai contre l'agence de presse officielle qatarie. Selon CNN qui cite des enquêteurs du FBI participant à l'enquête sur ce piratage, l'objectif était de semer la discorde entre les États-Unis et ses alliés de la région.