Pas de corps, ni d’aveu : pourquoi le procès contre Cédric Jubilar, qui s'ouvre le 22 septembre au matin devant la cour d'assises d'Albi, est-il tout simplement hors-norme ?
Procès Jubilar : 300 journalistes à Albi
Le procès attire près de 300 journalistes à Albi. Il a fallu procéder à un tirage au sort… En quoi ce procès est-il hors norme ? « Il l’est déjà par l’ampleur de l’intérêt médiatique. 80 médias sont accrédités, 300 journalistes, seulement 40 places à l’intérieur de la salle d’audience, 40 autres dans la salle de retransmission", explique Victor Lefebvre, rédacteur en chef d’Affaires criminelles, la revue de faits divers au micro de Sud-Radio.
"La procédure de ce procès représente 27 tomes, c’est considérable. 75 témoins et 15 parties civiles sont attendus à la barre. Dont les deux voisines ayant entendu les cris de Delphine Jubilar le soir de sa disparition, la mère de l’accusé Cédric Jubilar. Onze experts sont convoqués, dont les gendarmes ayant mené l’enquête."
Pas d'aveux, pas de corps
"C’est un procès hors norme qui va débuter par le tirage au sort du jury. Jamais cette cour d’assises n’a connu un procès de cette ampleur. Cédric Jubilar disait d'ailleurs en prison être l’homme le plus connu du Tarn", souligne Victor Lefebvre.
Pas d’aveux, pas de corps… Le mystère plane encore sur cette affaire. "Il y a un faisceau d’indices graves et concordants qui accablent Cédric Jubilar. Mais il n’y a pas de scène de crime, de trace de sang, de corps. À plusieurs reprises, il a distillé les révélations en prison. Trois fois, il avoue être l’auteur des faits, même s’ils n’ont pas de valeur légale et juridique."
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