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Prison de Condé-sur-Sarthe : les premiers narcotrafiquants sont arrivés

Par La Rédaction

La prison de haute sécurité de Condé-sur-Sarthe accueille ses premiers prisonniers. Comment vont-ils être surveillés ? Explications.

prison condé sur sarthe
L'entrée de la section de l'unité de lutte contre le crime organisé de la prison d'Alençon/Condé-sur-Sarthe, dans l'Orne, le 14 octobre 2025. (Jean-François Monier - AFP/Archives)

Les premiers détenus dangereux ont rejoint la nouvelle prison de haute sécurité de Condé-sur-Sarthe. Comment vont-ils être prix en charge ?

Prison de Condé-sur-Sarthe : une arrivée par vagues

"Ils sont arrivés hier en début d’après-midi, confirme Joaquim Pueyo, président de la communauté urbaine d'Alençon et ancien directeur d'établissement pénitentiaire de Fleury-Mérogis (Essonne), au micro de Maxime Lledo, sur l'antenne de Sud Radio. Huit détenus sont arrivés dans des fourgons blancs banalisés accompagnés de huit véhicules des forces de l’ordre. Un serait arrivé par hélicoptère. Ce sont des détenus très dangereux, affectés à un quartier de lutte contre la criminalité organisée."

"C’est une étape importante pour un établissement pénitentiaire qui a été conçu dès le départ pour enfermer des détenus dangereux." Gérald Darmanin a expliqué qu’une quarantaine de prisonniers devraient à terme y être incarcérés. Quand les prochains prisonniers vont-ils arriver ? "Ils vont arriver par vagues. On ne peut pas prendre en charge trente détenus d’un seul coup. A la fin décembre, il devrait en effet en accueillir environ quarante."

Des cellules de haute sécurité

Quelles sont les différences entre un tel établissement et une prison classique ? "Les protocoles de prise en charge sont très différents. Ils sont seuls dans des cellules très sécurisées. Les déplacements sont particulièrement encadrés. Quant aux parloirs, ils seront exclusivement avec des dispositifs de type « hygiaphone ». Il y aura une séparation entre le visiteur et la personne détenue."

"Malheureusement, dans certain établissements, certains détenus peuvent se procurer de la drogue, des portables pour poursuivre leur activité de l’intérieur, rappelle Joaquim Pueyo, président de la communauté urbaine d'Alençon et ancien directeur d'établissement pénitentiaire de Fleury-Mérogis (Essonne), sur l'antenne de Sud Radio. Dans chaque cellule, vous aurez un téléphone filaire avec des numéros autorisés, très contrôlés et écoutés. La sécurité est au cœur du protocole de leur prise en charge, compte tenu de leur profil particulièrement dangereux."

Retrouvez "Sud Radio vous explique" chaque jour à 7h40 dans le Grand Matin Sud Radio avec Maxime Lledo.

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