Il a avoué ses quatre assassinats, mais n'a pas montré de compassion. Mercredi, lors de son procès en appel, Yoni Palmier, le tueur de l'Essonne, a été condamné à la peine maximale, la perpétuité avec 22 ans de sûreté.
L'accusé de 38 ans au passé familial trouble a livré très peu d'explications sur ses motivations pendant les deux semaine de débat mais, pour la première fois, il a reconnu les quatre assassinats commis dans l'Essonne entre novembre 2011 et avril 2012.
Ce jugement, "d'une grande fermeté, va permettre aux victimes de pouvoir enfin faire leur deuil" et "retrouver une certaine sérénité après toutes ces épreuves", a réagi Frank Natali, l'avocat d'une des parties civiles.
L'avocat général a décrit Yoni Palmier comme "un prédateur appliqué", qui ne visait qu'à "tuer pour tuer" et qui a témoigné "d'une absence de compassion envers les victimes dans ses explications".
Quand la présidente lui a demandé ce qu'il avait à ajouter, il a répondu, de manière presque inaudible : "Non, si ce n'est que je demande pardon à tout le monde."