Dimanche 5 février, quatre policiers ont été arrêtés, trois jours après qu'ils aient interpelé un garçon nommé Théo dans la cité des 3000 à Aulnay-sous-Bois, Seine-Saint-Denis. Le juge d'instruction du tribunal de Bobigny les a mis en examen pour violences volontaires aggravées, étant donné qu'ils sont considérés comme les représentants de l'autorité publique et qu'ils étaient en possession d'une arme.
L'un des quatre agents arrêtés est accusé de viol. Il aurait visiblement utilisé une matraque télescopique afin de blesser le jeune homme. Des blessures jugées graves par l'hôpital dans lequel se trouve toujours la victime : des hématomes au visage ainsi que sur le crâne, une section du sphincter anal et une lésion au niveau de cette même zone, profonde de dix centimètres. Le jeune Théo a reçu un arrêt de travail de deux mois.
Le policier responsable de ces blessures aggravées est placé sous-contrôle judiciaire, il lui est interdit d'exercer ou même de se rendre en Seine-Saint-Denis. Pour l'instant, les autorités en charge de l'enquête disent manquer de preuves suffisantes, c'est pourquoi aucune sanction de salaire n'est encore mise en place. Toutefois, le gouvernement a semblé bien plus réactif que dans certains cas du passé.