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Après la décrue de la Seine, les agriculteurs face au casse-tête des assurances

Par Jérémy Jeantet

La Seine commence sa décrue et, déjà, les premières questions d'indemnisation se posent, notamment pour les agriculteurs dont les terres ont été touchées.

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Lentement, la Seine entame sa décrue pour retrouver son niveau normal. Si, encore aujourd'hui, plusieurs habitants ont les pieds dans l'eau, certains constatent déjà les dégâts.

C'est le cas notamment des agriculteurs, qui ont vu leur outil de travail inondé par le fleuve. Dans la vallée de la Seine, à 100 kilomètres au sud de Paris, des champs entiers sont encore inondés. À la Grande-Paroisse, en Seine-Maritime, dans la ferme Chauchien, on a jusqu'à deux mètres d'eau par endroits. L'exploitant, Jean-Michel Chanclud, a lui 60 hectares d'immergés. Et il sait déjà qu'il ne pourra pas compter sur les assurances pour se faire indemniser.

"On a des assurances aléas climatiques, mais le problème, c'est qu'en fin de compte, la franchise est de 25 % sur la culture, déplore-t-il. Donc si vous avez 10 hectares de blé sur l'exploitation, il faut qu'au moins 2,5 hectares soient impactés par une inondation, une sécheresse ou une grêle... Le seul problème, c'est que les 25 % sont rarement atteints. Là, on va avoir 20 % de touchés, mais pas 25 %, donc ça ne sert à rien parce que la franchise ne sera pas égalée. Ce n'est dont que de la perte..."

Propos recueillis par Adeline Tavet pour Sud Radio

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