Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Patrick Roger.
- Soyez libres comme chaque matin avec... Alors le lundi, c'est Françoise de Goual. Mardi, mercredi, jeudi, c'est vous, Elisabeth Lévy. Bonjour, Elisabeth.
- Bonjour, Patrick. Bonjour à tous.
- Et vous voulez revenir sur la pétition contre l'immigration pour un référendum lancé par Philippe de Villiers qui dépasse le million de signatures.
- Oui. Alors donc elle réclame effectivement un référendum sur la question. Le texte parle d'urgence vitale. L'immigration est-il écrite est la question qui commande toutes les autres.
- Nous sommes en train de changer de peuplement. Nous sommes en train de changer d'art de vivre. Nous sommes en train de changer de civilisation.
- Si nous ne faisons rien, c'est la fin de la France. Alors juriste et macroniste comme Yael Brunpivé hier brandissent la Constitution.
- En effet, pour pouvoir organiser une telle consultation, il faudrait soit la réviser.
- Soit la torturer, ce que le général de Gaulle a déjà fait en son temps.
- Alors les médias progressistes qui suivaient la pétition contre la loi Duplon comme le lait sur le feu, chaque dizaine de voix étaient saluées.
- Eh bien ils n'en ont parlé qu'hier quand Laurent Wauquiez a annoncé l'avoir signée.
- Ils expliquent que faute de contrôle, le chiffre n'est pas fiable.
- Peu importe en réalité le chiffre exact et les passionnantes argusies constitutionnelles que cela suscite.
- Parce que pour Villiers, c'est plutôt n'importe quoi.
- Mais faire politique à le référendum, c'est le seul moyen de forcer la main du pouvoir exécutif et du Conseil constitutionnel.
- Ou alors peut-être faudrait-il élire des dirigeants capables de défier le Conseil constitutionnel.
- En tous les cas, il y a une certitude, quel que soit le nombre des signataires, c'est qu'il y a en France et d'ailleurs en Europe une majorité silencieuse qui veut en finir avec l'immigration massive.
- Un sujet qui en réalité échappe depuis des décennies à la délibération démocratique.
- C'est une politique qui est faite par les gouvernements.
- En fait, contre ou sans les peuples.
- Alors pourquoi les gens veulent en finir ? Pas par racisme, parce qu'ils ne veulent pas devenir culturellement minoritaires chez eux.
- Cette majorité silencieuse en France, elle ne veut pas voir son cher et vieux pays, comme disait De Gaulle, disparaître.
- C'est un refus de l'effacement et aussi d'ailleurs de l'islamisation qui fait peur à beaucoup de gens.
- Oui, c'est des débats qui traversent notre société, mais pas seulement d'ailleurs en France.
- Vous avez raison, c'est un refus européen.
- C'est le même message qu'ont adressé à leurs dirigeants les 150 000 ou 180 000 ou je ne sais pas, mais enfin beaucoup, les très nombreux Britanniques qui ont défilé à Londres dans une marée d'Union Jack ce samedi, samedi dernier.
- Alors ce défilé a été très pacifique et sans haine manifestée contre un groupe.
- Ceux qui veulent les étrangers, les immigrés qui veulent s'intégrer et s'assimiler et surtout travailler.
- Parce qu'aujourd'hui, ça monte aussi, beaucoup de ces immigrés ne travaillent pas.
- Eh bien, ceux-là sont les bienvenus.
- Alors nous vivons peut-être quand même un point de bascule parce que je crois que les peuples, ces majorités ne se laissent plus intimider.
- Elles exigent non seulement de reprendre la main, mais de pouvoir parler, de pouvoir dire la vérité.
- Par exemple, que cette immigration incontrôlée a des conséquences en termes de délinquance ou de niveau scolaire.
- Vous vous rappelez qu'en Angleterre, en Grande-Bretagne, les médias et les élus, des médias et des élus ont caché les viols de masse commis par des gangs pakistanais.
- Vous vous rappelez ? Oui.
- Cette affaire, je suppose, Patrick.
- Alors ça, c'est fini.
- Tout ça, c'est fini.
- Enfin, on a l'impression que sur ce sujet, le camp du bien a perdu la main, que traiter les gens de racistes et d'extrême droite ne sert plus à rien.
- Alors d'ailleurs, il y a beaucoup de pays d'Europe comme le Danemark, la Suède et il y avait l'Allemagne où les gouvernements, parfois de gauche, ont adopté des politiques restrictives pour les autres.
- Le choix est clair, à mon avis.
- Soit ils entendent la colère des électeurs qui ne veulent pas de ces sociétés multiculturelles et multiconflictuelles.
- Soit ils seront balayés et espérons que ce sera...
Transcription générée par IA