Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Maxime Liedot.
- Il est 8h08 sur Sud Radio et soyez libre. Bonjour Régis Maillot.
- Bonjour Maxime, bonjour à tous.
- Comme toutes les vendredis, on termine cette semaine avec votre regard acéré sur l'actualité et on commence par ce petit son.
- Ah non, il y a un petit son ? Ah non, je croyais avoir vu Brigitte.
- C'est le son de ma voix en fait.
- C'est d'abord simplement le son de votre voix, je vous en prie.
- Brigitte et les petites salles, c'est ça ? Non, c'est vrai que c'est une première info importante, vous avez entendu.
- Une militante féministe qui a été interpellée après avoir perturbé une séance de dédicaces de Nicolas Sarkozy.
- Alors là, on vient d'avoir effectivement sa réaction off de l'ancien président.
- Je vous la livre, casse-toi pauvre conne.
- Et c'est le mot de la semaine justement, conne Régis.
- Oui, je suis abattu, j'ai mal à mon féminisme ce matin.
- Entre les Miss France qui se traitent de grosses putes, Brigitte Macron qui lâche des sales connes, on vit le calendrier de l'avant de la sororité.
- C'est le mitouf des bonnes copines.
- Alors c'est quoi la suite ? Après la victoire de Marine Tondelier et de Sandrine Rousseau qui va balancer, elle m'a bien niqué la poufiasse de chez CTLM.
- Non, mais ça fait dix ans qu'on demande aux hommes à juste titre de se déconstruire, d'effacer deux millions de patriarcats et là en deux jours, bam, c'est Cro-Magnon, des loups-boutins là.
- Oh les connes ! Oui c'est déposé, maintenant on a le droit de le dire, c'est à la mode.
- Justement, figurez-vous que l'association féministe Les Tricoteuses Hystériques porte plainte contre Brigitte Macron ? Devraient déjà porter plainte contre leur nom, parce que Tricoteuses Hystériques, ça existe vraiment, ça on dirait le BDE d'une école de sages-femmes.
- Non mais pourquoi pas les Shampoineuses à poils durs, les Bécassines menstruées, on en est là quoi.
- Ce qui est fou c'est que tout le monde a réagi, les féministes, les conservateurs, le monde politique.
- Tout le monde ! Absolument ! Brigitte a réussi l'exploit de réunir toute la France contre elle.
- A mon avis, elle voulait sûrement dire, pas sale conne, elle voulait dire c'est cher qu'en citoyenne, mais le filtre présidentiel était en RTT.
- A mon avis c'est ça.
- Mais vous, au fond, qu'est-ce que vous lui reprochez à Brigitte Macron ? Bah d'abord sa coupe de cheveux, parce que dans la vidéo c'est l'insulte numéro un quand même.
- Pas physique.
- Non, non.
- Brigitte jamais physique.
- Non bah ouais, mais là je vais me mettre au chômage moi.
- Ensuite c'est son manque d'inclusion.
- D'inclusivité.
- Qui nous dit que dans ce collectif, il n'y avait pas un homme en transition, un cuir en questionnement, un cul plus plus en disette ? En bonne prof, elle aurait dû dire qu'on les fout dehors, c'est sale con.nes et toutes les autres.
- Voilà.
- Mais au fond, ça vous a quand même un peu choqué cette sortie ? Ah bah évidemment, évidemment.
- Je veux dire, le seul moment où elle parle comme le peuple, la Brigitte, c'est le peuple qui gueule.
- Je veux dire, c'est vrai, parce que Brigitte, on l'a connue, prof élégante, et là c'est Brigitte from the block.
- Je veux dire, c'est...
- Encore deux vidéos, elle présente touche pas à mon quartier, on les guine Léopard.
- Mais vous rigolez, mais ça fait le tour du monde, puisque la presse étrangère parle même de Brigitte et les sales connes.
- C'est un titre.
- On dirait un titre de riser.
- On attend la suite.
- Brigitte et les vieilles poufs, tu vois.
- Un concert privé de Jean-Luc Lahaye interrompu par les L5.
- Non mais, le plus fort, c'est que ces images ne sont même pas volées.
- Elles ont été vendues à public par Mimi Marchand.
- Mimi Marchand, on connaît tous.
- C'est la reine de la com', c'est celle qui veille sur l'image du couple Macron.
- Ça a bien marché.
- C'est la femme qui est censée tout contrôler et qui oublie de vérifier la pièce jointe.
- C'est le climax de la boulette.
- On est dans le sol classique.
- Dis donc, chérie, t'es en train de me...
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