Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h. Patrick Roger. Il est 8h08. Soyez libres, Elisabeth Lévy. Bonjour.
- Bonjour, Patrick. Bonjour à tous. Nous revenons avec vous sur les propos de Brigitte Macron avec Harry Habitant, qui font encore des vagues, ce matin.
- Ah bah oui, oui. Le Salcone Gate a pris une telle ampleur que l'Élysée a dû organiser hier un semi-rétropédalage expliquant que Brigitte Macron visait seulement les méthodes des manifestantes outragées, pas leur âme, donc on suppose.
- Les pleureuses du néo-féminisme sont sorties, évidemment, à commencer par l'inévitable Godreste, les insoumis éructes. François Hollande grondait, ladiconne.
- Quelle vulgarité ! Un crachat sur les victimes.
- Qu'elle se lave la bouche avec...
- Du savon, comme disait Madalton. Quand Souchon traite les électeurs et reines de cons, ses beaux esprits ne mouftent pas. Bon, d'accord. Souchon n'est pas première dame, mais Brigitte Macron, il faut revenir un peu sur les circonstances, était en confiance.
- Elle était avec des amis. Elle a parlé comme elle parle dans la vie. Elle a dit ce que nous sommes beaucoup à penser, disons-le. Et bien sûr, il y avait une caméra, mais c'était celle de Best Images, l'agence de Mimi Marchand, une proche du couple Macron, qui était là pour faire du people.
- D'après le Parisien, d'ailleurs, il n'y a pas eu de coups de tordue. On n'a pas voulu nuire. À la première dame, c'est pire. Il y a une suite de négligence, parce que la vidéo semble avoir été vendue à public sans que quiconque ait écouté le son.
- Vous voyez, on fait de l'image.
- On a dit, bah oui, tiens, voilà, il y a cette image, boum. Et ils n'ont pas écouté la bande sonore.
- C'est ce que dit le Parisien. C'est assez crédible, parce que sinon, on comprend pas bien. Alors, mais s'il y a une victime dans cette affaire, pardon, c'est Harry Dabiton.
- Tous ces gens qui sont intraitables sur les bonnes manières.
- Les bonnes manières et le beau langage. Attention, attention. Je n'avais pas remarqué, mais bon. Eh bien, tous ces gens trouvent tout à fait normal que des militantes interrompent un spectacle par la force, enfin la pression physique, et traitent de violeur un homme doublement blanchi par la justice. En première instance, on appelle. Il me semble qu'une intrusion, c'est tout de même plus grave qu'une insulte.
- Et violeur, c'est plus grave que conne. Mais le scandale, ce sont deux mots de Mme Macron, comme dit Molière, le moindre solecisme en parlant.
- Vous irritez, mais vous en faites, vous, d'étranges gens conduites.
- Oui. Alors c'est vrai. Pour revenir sur le fond aussi de l'histoire, ces militantes, ces féministes ont le droit de critiquer une décision de justice qui concerne Harry Dabiton.
- On peut commenter et critiquer une décision de justice comme vous le faites souvent, d'ailleurs, Elisabeth Levy.
- Oui. Mais là, ce n'est pas de la critique. C'est de l'intimidation. Puisque la justice ne condamne pas sans preuve, eh bien elles veulent la remplacer, rendre elles-mêmes une justice expéditive à la mort sociale, tout homme accusé, soupçonné, car bien sûr, les femmes ne mentent jamais. Donc ces militantes essayent d'effrayer les producteurs, les directeurs de théâtre, tous les employeurs potentiels, de sorte que des centaines d'hommes qui ont été blanchis ou qui ont purgé leur peine sont non seulement chômeurs, mais bannis.
- Alors il paraît qu'un bon non-lieu, ça ne blanchit pas. Donc on ne peut pas vous condamner, mais vous n'êtes pas innocents. C'est génial. C'est la logique de la terreur.
- Tout homme est un coupable en puissance.
- D'ailleurs, l'une des associations qui porte plainte s'appelle, je vous le donne en mille, les tricoteuses hystériques.
- Il est tout de même curieux de revendiquer une filiation avec les femmes qui, pendant la Révolution, vous savez, assissaient avec gourmandise et aiguilles à tricoter, aux exécutions.
- Eh bien les tricoteuses d'aujourd'hui s'impatientent. Elles trouvent que la guillotine sociale ne turbine pas assez. Comme disait Anatole France, les dieux ont soif et moi, j'ai peur.
- Bon, est-ce que vous êtes d'accord avec ce que vient de dire Elisabeth Lévy ? Vous n'hésitez pas.
- Tout homme est un coupable en puissance.
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Transcription générée par IA