Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Maxime Liedot. Bonjour, Régis Maillot. Bonjour, Maxime. Bonjour à tous.
- Soyez libres et avec vous le vendredi, un tout petit peu avant le week-end. On avait envie d'une touche d'ironie, d'humeur pour regarder l'actualité de la semaine sous votre regard.
- Et c'est vrai qu'aujourd'hui... Enfin aujourd'hui, on constate que la semaine a été excessivement chargée. Et vous vouliez débuter pour quoi ? Un petit faire-part ? Oui, de décès, évidemment. François Bayrou, qui nous a quittés après une courte maladie appelée Matignon. Rip François, on ne s'attendait à rien.
- On a été déçus quand même. Oui, mais enfin une pensée, au moins une pensée. Oui, pour les Palois, qui vont devoir le récupérer. Alors ça, c'est un coup dur.
- Courage, les Béarnais, on pense à vous. Et c'est la première fois qu'on est avec les Béarnais. C'est ça qui est formidable avec cette décision.
- Et démission de Bayrou. Nomination également à Matignon.
- Oui, vous avez vu, on a un nouveau 49-3. Enfin pardon, un Premier ministre. Je confonds. C'est le 7e en 7 ans. Faut le savoir, Matignon, c'est devenu l'hôtel de passe de la Macronie.
- On entre, on tapine, on repart. Alors cette fois, notre gagneuse s'appelle Sébastien Lecornu. Déjà, un nom pareil, ça sent l'arnaque. Premier ministre Lecornu, tu sens que c'est la France qui va finir cocu, quand même.
- Oui, enfin, vous avez écouté Arlette Chabot. C'est un plus que proche du président. Un très fidèle.
- Ah oui. Ah, plus fidèle que Lecornu, c'est Nemo, son labrador, qui sera d'ailleurs certainement le prochain Premier ministre. On va pas se mentir, on est au bout du vivier. Le casier est vide. C'était Lecornu ou le casier.
- Mais enfin, d'un côté, on peut se poser la question. Pourquoi lui ? Parce que Richard Ferrand n'a pas réussi à changer la Constitution pour que Macron s'autonome Premier ministre. Et puis Macron, il voulait quelqu'un, il a dit, de brillant, mais pas trop. Fidèle, mais pas dangereux.
- Ah oui, c'est ça.
- Si tu veux, Lecornu, c'est un...
- Lecornu, c'est un peu la copine moche. C'est celle qui garde le sac à main pendant que la cagole du Touquet roule des pelles à toute la piste de danse.
- On l'a entendu, quand même. À gauche, ça grogne. Ça grogne dans l'opposition.
- Ça fait 8 ans qu'ils ont pas touché un Marocain. Ils sont un peu énervés. On y a enrédé des gamins devant le camion de glace. Et là, paf, rideau tombe. Vous avez vu Olivier Faure. Il s'était même...
- Olivier Faure, c'est vrai.
- Il s'était racheté une chemise neuve. Il avait dû jeter la précédente parce qu'elle sentait trop fort le mélanchon.
- Oui. Et puis quand même, ce qu'on s'aperçoit, c'est qu'Emmanuel Macron, il s'en fiche.
- Allez au-dessus. C'est Alice au Pays des Merveilles. Il vit dans un monde parallèle, Macron. C'est un peu comme un journaliste de France Inter dans un resto du 7e arrondissement.
- Il fait sa petite cuisine. Il est comme ça, Macron.
- Et puis j'imagine que vous avez surtout ne pas pu passer à côté de la passation de pouvoir.
- Merveilleux. Merveilleux.
- Un grand moment.
- C'était mon moment préféré de la semaine. Lecornu, 39 ans, face à Beyrou, 74. On se serait cru à Bétarame, mais à l'envers.
- C'est l'élève qui a corrigé le curé, hein. Vous avez vu ? Deux minutes chrono, douche froide comprise. Il lui en a mis une.
- Vous vous souvenez, 2002, quand Beyrou avait giflé un gamin sur un marché ? Ah, là, tout est la même.
- Eh ben, le gamin, c'était Lecornu. Il se venge, à mon avis.
- Cette semaine, c'était aussi la journée monstre, la manifestation bloquons-tout.
- Ah oui. Très déçu. J'étais très déçu. On nous avait promis un black-out. On a eu une constipation passagère.
- C'est quand même la première révolution. Il y avait plus de CRS que de manifestants.
- Mélenchon, toujours, qui nous avait annoncé le grand soir.
- On a eu un mercredi après-midi, séchage de cours par une bande de lycéens aux cheveux rouges.
- On se serait cru dans un concert de Hoshi, mais avec la sono du Hamas.
- Alors, finalement, le vrai problème de ce 10 septembre, c'est...
Transcription générée par IA