Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Maxime Liédo. 8h08 sur Sud Radio. Soyez libres. Et elle l'est absolument et entièrement.
- Bonjour, Elisabeth Lévy. Bonjour, Maxime. Bonjour à tous. On n'est jamais entièrement libres, cher Maxime.
- Mais pourquoi voulez-vous décevoir des auditeurs qui, tout d'un coup, se sentaient revigorés par cette ode à la liberté ? L'immigration, c'est la question que vous posez ce matin. Tire-t-elle le niveau scolaire vers le bas ? Alors c'est ce que savent en réalité tous les parents, y compris les parents immigrés, qui ont mis en place des stratégies d'évitement, des établissements où la proportion d'étrangers et d'enfants d'étrangers est la plus importante. C'est ce que savent ces mères maghrébines de Montpellier qui réclamaient des pierres et des pôles, vous vous rappelez, dans les classes de leurs enfants. C'est ce que savait aussi la rectrice de l'Académie d'Orléans, Marie Regnier, qui, en 2011, a puté les mauvais résultats de son académie. Ils étaient bons derniers dans les classements au grand nombre d'élèves étrangers immigrés.
- Et qui a été insulté pour cela. C'est ce que sait le fonctionnaire de l'Éducation nationale qui dit à Joachim Le Floch-Immam « Sans l'immigration, on serait au niveau de Singapour ou de Taïwan ». Et c'est ce que savent, cher Maxime, tous les Français qui, conformément à l'injonction de Charles Péguy, voient ce qu'ils voient.
- Oui, d'accord. Enfin ça, je vous écoute, ça peut être un ressenti, un sentiment. Comme on dit, ma chère Elisabeth, il n'y a pas grand-chose de scientifique dans ce que vous démontrez là.
- Oui, alors l'expérience sensible, en l'occurrence, a été déjà mille fois confirmée par des études.
- Elle l'est aujourd'hui par la note de Joachim Le Floch-Immam, essayiste que vous connaissez, professeur. Cette note a été réalisée pour l'Observatoire de l'immigration et de la démographie de Nicolas Pouvremontier.
- Alors quelques données. D'abord, simplement sur les flux, le nombre de gens que ça concerne. Depuis 2000, le nombre annuel des naissances d'enfants de deux parents immigrés a augmenté de 73%.
- Il y en a 73% de plus.
- Plus qu'en 2000, aujourd'hui. Un élève de CM1 sur 5 ne parle pas français à la maison. 35 000 primo-arrivants, donc allophones qui ne parlaient pas le français en 2007, près de 90 000 en 2025 que le système scolaire doit absorber. C'est absolument un casse-tête pour les mères, ces arrivées des enfants de migrants, en fait.
- Si on enlève les enfants de l'immigration, nous dit cette note, la France obtient 11 points de plus au PISA. Voilà à quoi il faut ajouter les attentes.
- Les refus de certains enseignements, l'antisémitisme apporté, etc. De sorte qu'à la fin, il y a 8% des professeurs français qui se disent formés à cet environnement multiculturel.
- Alors pour résumer, l'immigration exacerbe toutes les difficultés de l'école. Alors évidemment, précisons immédiatement, il ne s'agit pas de jeter la pierre sur les enfants d'immigrés ou sur les étrangers qui sont en France.
- Ce n'est évidemment pas eux qui sont responsables.
- Ce n'est pas eux qui sont responsables de cette situation. Ils sont pris dans un phénomène qui leur échappe. Et ce phénomène, eh bien il est de la responsabilité des émigrationnistes.
- On a laissé entrer des centaines de milliers d'étrangers en continu dont on ne sait pas intégrer et éduquer les enfants. C'est un crime contre la France. C'est un crime contre l'école.
- C'est un crime contre ces enfants à qui on fait des fausses promesses. Il paraît que c'est raciste de voir et de dire cela. Alors le réel peut-être est raciste.
- Et pour paraphraser, bref, changez le réel ! Alors justement, ma chère...
- Elisabeth, hier, nous nous sommes eues au téléphone. Et puisque vous parlez de changer le réel, vous vouliez vous passer un sacré coup de gueule sur cette volonté du président de la République, dont on a beaucoup parlé hier dans cette matinale notamment, de faire un label pour les médias qui seraient, je cite, « fiables ».
- Vous avez raison. J'ai écouté après. Évidemment, tout a été dit hier par mes excellents camarades. Mais quand même, ce ministère de la vérité version Macron, c'est en roi, là.
- C'est 1984. Il y a une vérité officielle, une...
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