Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Maxime Liedot.
- Et croyez-moi, là, c'est parti déjà dans le studio, le débat avant le débat.
- Re-bonjour Elisabeth Lévy.
- Bonjour Maxime, bonjour à tous.
- La carte blanche, cette fois-ci, c'est du parler vrai, c'est du Elisabeth Lévy tout cracher, le racisme anti-blanc exposé, ou ça, à l'université, pas n'importe laquelle, celle de Grenoble.
- Oui, alors je vais quand même être, je vais dire la vérité, c'est vous qui m'avez dégoté.
- Je vous en remercie, qui m'avez attiré mon attention.
- Et il est très bien raconté, il faut le dire aussi, par Paul Sujit dans Le Figaro, c'est de là que je tiens mes informations.
- Donc l'UGA, l'université Grenoble-Alpes, organise chaque année le mois de l'égalité, c'est bien sûr la mission prioritaire de l'université, c'est pour ça que les étudiants y vont.
- Bon, passons, c'est très bien l'égalité, donc ils pourraient faire le mois de la liberté de temps en temps.
- Enfin bon, elle invite donc les étudiants et le personnel, à s'attendre.
- Elle s'est engagée, je vous le donne en mille, contre le racisme et les discriminations, c'est tellement original.
- On dirait Cannes.
- Donc, ça a donné lieu à une quarantaine d'inscriptions, que l'on me dit artistiques, qui sont placées dans la galerie des amphithéâtres.
- Alors je vous lis les plus amusantes.
- Le monde a mal, normal, il est dirigé par des blancs et des mâles.
- La terre est monochrome comme un arc-en-ciel.
- C'est poétique ça.
- Le racisme est juste blanc.
- J'aimerais grand...
- Remplacer le gouvernement français, ça c'est politique.
- Quel courage.
- C'est vraiment du décolonialisme pour les nuls, dirais-je.
- Ah oui, et puis il y a aussi, Versailles a été construite par du travail d'arabe.
- Voilà, c'est vraiment le décolonialisme pour les nuls.
- Et bon, c'est quoi la détestation de la France et la volonté proclamée d'effacer sa culture ? Tout ça, on connaît.
- Bon, et puis bien sûr, c'est du racisme quand on nous dit que les blancs c'est très mal.
- Mais ça, c'est le bon racisme.
- Comme le disait Orwell, tous les hommes sont égaux, mais certains, visiblement allégés à ça, sont moins égaux que d'autres.
- Et le blanc est donc coupable, et symétriquement, pour les raciser, comme ils disent, tout est permis, la volonté de suprématie, le racisme, le sexisme, etc.
- Alors tout ce patras, c'est ça qui est amusant, a été accroché début mars.
- Et bien, mi-mai, l'Uni, le syndicat de droite se réveille, ils sont réactifs, les petits gars.
- On semble 62 étudiants, quand même.
- C'est une compétition.
- La présidence de l'université, tout aussi réactive, jure qu'elle n'avait pas vu les messages problématiques.
- Ils devraient quand même aller se balader de temps en temps sur leur campus.
- Voilà, disent que ces messages ne reflètent pas les valeurs de l'université, et promet de faire disparaître tout ça.
- Non, mais vous me voyez arriver, Elisabeth, il y a ceux qui vont vous dire, non mais d'accord, mais c'est dans une université de sciences politiques, à Grenoble, est-ce que tout ça n'est pas très anecdotique ? Alors je dirais oui et non.
- D'abord, moi, on a envie de rire.
- On a ri, d'ailleurs, on ne va quand même pas nous pleurer à chaque fois, tellement c'est niais.
- Parce que c'est quand même ça, le problème, c'est qu'au temple du savoir, qu'on nous fasse de telles niaiseries.
- Mais c'est quand même, là où ce n'est pas complètement anecdotique, c'est que cette bouillie idéologique, c'est celle-là dont est gavée une jeunesse qui est travaillée par l'extrême-gauche, une jeunesse étudiante, et au-delà, les petits bourgeois qui se prêtent pour des révolutionnaires en votant LFI.
- Françoise connaît très bien ça.
- Pas d'attaque pandémique.
- Au contraire, non, elle ne les connaît pas parce qu'elle en est.
- Elle les a côtoyés.
- Oui, bien sûr, bien sûr.
- Il y a les mêmes extrêmes droits.
- Je ne suis pas sûre, évidemment, que ça touche la grande masse des étudiants qui doivent savoir, sans doute, qu'un diplôme en colonial studies ou en gender studies, parce qu'on le dit toujours en anglais, c'est plus chic, sont peu demandés par les entreprises.
- Mais, et j'en ai parlé avec un ami qui est professeur à la Sorbonne, là, ça emprègne, me...
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