Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Regards de Femmes, Michèle Vianesse.
- Bonjour Michèle.
- Bonjour Laurence.
- Alors, vous avez été nommée au Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes.
- D'abord, félicitations, vous le méritez bien.
- Et justement, vous vouliez nous parler de la première réunion d'accueil des nouveaux membres qui s'est tenue le 8 juillet dernier alors.
- Oui, c'était un moment important, bien sûr, et qui a été marqué par des échanges riches et des engagements très forts.
- Alors, nous avons été accueillis par Bérangère Couillard, la présidente du HCE, et Kenneth Bourienne, qui est la secrétaire générale, ainsi que par l'équipe administrative.
- Et la présidente a ouvert la séance en nous félicitant, comme vous venez de le faire, pour notre nomination par le Premier ministre.
- Et cette nomination qui représente, je dirais, à la fois une reconnaissance de toute notre expertise et de notre engagement, mais aussi l'importance de notre mission.
- Une mission qui consiste à évaluer d'abord, proposer et suivre les politiques publiques en faveur de l'égalité femmes-hommes, donc tous ces objectifs.
- Et donc, Bérangère Couillard a insisté justement sur la richesse de notre diversité, nos parcours, nos expériences, tous ces regards très différents, et qui pourront justement nourrir une dynamique collective vers cette félicitation, cette fameuse égalité réelle que nous appelons « coup » de nos vœux et de nos actions, bien sûr, pas que des vœux, et qui est d'ailleurs une exigence démocratique, l'égalité entre les femmes et les hommes, et qui est encore aujourd'hui, vous le savez très bien, et on en parle chaque semaine, lors de cette chronique freinée par de nombreuses inégalités, qu'elles soient socio-économiques ou carrément des violences sexistes et sexuelles.
- Voilà, mais alors justement, quelles sont les attentes et les exigences, envers les membres comme vous, de ce Haut Conseil à l'égalité, alors ? Eh bien, Bérangère Couillard nous a tout de suite mis la pression, je dirais.
- Il y a trois exigences pour guider notre action.
- D'abord, la lucidité d'informer, de nommer justement, la réalité sans aucune complaisance ni relativisme, donc tout ne se vaut pas et ne s'équivaut pas.
- Deuxièmement, la rigueur, bien évidemment, puisqu'il faut qu'on fonde nos recommandations sur des faits, des données et des analyses qui soient solides.
- Et puis le courage, parce qu'aujourd'hui, proposer des mesures fortes, que lorsqu'elles remettent en question l'ordre établi, les habitudes ou des résistances très fortes, vous savez très bien que les femmes et les filles sont agressées très violemment.
- Alors on connaît, Michel, sans connaître finalement, sur le Conseil à l'égalité, comment ça fonctionne ? Alors il y a des réunions plénières bien humaines, mais surtout un travail constant et important par les commissions thématiques.
- Alors ces commissions thématiques, il y en a cinq.
- L'une pour lutter contre les violences, l'autre contre les stéréotypes.
- C'est celle qui se fait le plus connaître, puisque tous les ans, on a un rapport sur l'état des stéréotypes en France.
- La diplomatie féministe, la santé des femmes, très important, aujourd'hui une question très importante, et les droits sexuels et reproductifs.
- Et puis la parité politique, administrative et socio-économique.
- Et c'est dans cette commission où je vais siéger, puisque son rôle est de promouvoir des représentations équilibrées des femmes et des hommes dans toutes les sphères de pouvoir, qu'elles soient politiques, économiques, administratives ou sociales.
- Et comme vous le savez, c'est bien dans les actions quotidiennes qu'il faut avoir un regard de femmes, d'assurer justement ce suivi et cette évaluation des politiques publiques en matière d'égalité, de parité, formuler des recommandations, ça c'est très important à mon avis, et puis opposer, bien sûr, ne pas faire que dénoncer, mais proposer des actions concrètes pour faire avancer l'égalité dans tous les espaces de prise de décision.
- Vous savez que nous avons fait partie prenante de la rédaction de l'État, de la réglementation qui a été internationale maintenant par le comité Sido, et donc continuer là-dessus, bien sûr, très fortement.
- Il faut aussi rappeler qu'en ouverture de la séance, la ministre Aurore Berger nous a lancé elle aussi un appel clair, faire preuve de confiance, de courage, alors le courage est venu, tout le monde en parle, donc ça devient plus que courageux de parler des droits...
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