Retranscription des premières minutes :
- La Caisse d'épargne Île-de-France, fière de soutenir toutes les femmes, vous présente Sud Radio.
- Parlons femmes, Judith Belair.
- Bonjour à toutes et à tous, Parlons femmes sur Sud Radio, c'est l'émission qui donne la parole aux femmes qui osent tout simplement.
- Et il y en a une qui ose, c'est Magali Ripoll qui n'arrête plus de monter.
- Alors Magali, après 18 ans de chef choriste dans N'oubliez pas les paroles avec Nagui, c'est sur France Télé, France 2.
- D'ailleurs, France Télé vous confie la co-animation avec Laurent Luyard, de la meilleure chorale de France, dont le premier prème sera diffusé le vendredi 19 décembre à 21h10 sur France 3.
- Et puis Magali, c'est pas tout, cet été vous avez rejoint la nouvelle version d'Interville, aux côtés de Nagui, Bruno Guillon, Valérie Beig, Camille Serre et Johan Rioux.
- On ne vous arrête plus, j'ai envie de dire, bienvenue dans Parlons femmes.
- Merci beaucoup, merci de m'accueillir, merci Judith, je suis ravie.
- Sud Radio, Parlons femmes, Judith Belair.
- Alors, Parlons femmes vous pose des questions.
- Bonjour, Magali Ripoll, est-ce que vous êtes prête ? Je pense.
- Alors, quelle femme pour vous incarne le courage sans compromis ? Simone Veil, bien entendu.
- C'est la plus évidente quoi.
- C'est la plus évidente parce qu'elle a porté un message, elle a porté un bagage avec elle, toujours actuel, avec son évolution, avec le temps qui passe, en même temps historique et en même temps très très futuriste, je trouve.
- Elle reste contemporaine.
- Extemporaine, quoi.
- Exactement.
- Est-ce qu'il y a un nom qui a changé votre vie ? Un nom qui a changé ma vie ? Alors là...
- Il y en a plusieurs.
- Il y en a aussi ça.
- Non seulement il y en a plusieurs...
- Le premier qui vous vient alors ? Le premier qui me vient, c'est Charles Aznavour.
- Oui, forcément.
- Vous avez fait ses chœurs.
- Oui, j'étais musicienne, je jouais du clavier, de l'accordéon et j'étais choriste également pendant sept ans, un peu plus de sept ans.
- Sept ans, c'est un cycle et c'est un vrai bout de vie, un vrai bout de chemin avec lui.
- On va revenir dessus.
- Est-ce que le pouvoir féminin, ça fait encore peur, selon vous ? Oui.
- Oui, pourquoi ? Parce que je pense qu'il y a une peur de certaines personnes que l'affirmation de la femme, l'ancrage de la femme en tant qu'être humain pour qu'elle soit l'égale de l'homme, peut faire peur parce que certaines personnes peuvent avoir peur d'un débordement et d'une prise de pouvoir trop unidirectionnelle.
- On est trop fortes, c'est ça que vous voulez dire ? On peut être trop fortes.
- Alors après, je pense qu'il y a beaucoup d'actrices dans la prise de parole des femmes et on n'est pas du tout sur un discours linéaire et homogène et uni, pas tant que ça.
- Donc voilà, il y a des choses un peu drastiques qui sont prononcées, de façon parfois drastique aussi et je pense que ça peut faire peur, oui.
- Est-ce que le patriarcat, ça existe du coup ? Oui, ça existe.
- C'est quoi votre définition du patriarcat ? Pour moi, ma définition, je ne sais pas le définir, mais je sais l'imaginer.
- Pour moi, le patriarcat, c'est comme une grande toile de tente, un grand chapiteau.
- Qui couvre, c'est un espèce de plafond de verre en tissu chez vous.
- Voilà, et les animaux sont les femmes.
- Oui, d'accord.
- C'est la vision que j'ai du patriarcat.
- Alors après, le définir...
- Parce qu'on nous dresse, c'est ça que vous voulez dire ? Oui, parce qu'on nous couvre, on nous met sous cloche, on nous dirige, on va là où on nous permet d'aller, comme les animaux d'un cirque, en fait, c'est ça.
- C'est la vision que j'ai du patriarcat.
- Vous allez où on vous permet ? Moi, je vais où je veux.
- Voilà, merci.
- Je vais où je veux parce que j'ai eu la chance de recevoir une éducation qui m'a laissé penser que je pouvais aller où je voulais.
- C'est très important de le dire.
- On peut aller où on veut, qu'on soit femme ou homme, d'ailleurs.
- Si vous aviez un souhait, un petit génie comme ça, qui...
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