Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le 10h midi. Mettez-vous d'accord. Valérie Expert.
- On est avec vous sur Sud Radio pour ce 10h midi. Midi, pas minuit. Quoique, pourquoi pas ? Bienvenue si vous nous rejoignez sur l'antenne de Sud Radio. Parlons vrai et nous allons tenter de nous mettre d'accord.
- Autour de Loïc Kervran, bonjour. Vous êtes député Horizon du Cher. Andréa Kotarak, porte-parole du RN, bonjour.
- Bonjour. Mehdi Raïch, analyste politique. Bonjour à vous. Et Jacques Miard, maire de Maison Lafitte.
- Et vous avez publié votre... On attend le prochain, hein ? « Bye bye démocratie », c'était le précédent ? Oui, à la fin du mois. Ça arrive. Il est chez la primeur. Ah bon ? On a hâte. Mais on peut lire toute votre...
- Moi aussi. Moi aussi. On peut vous lire encore et toujours. Alors on va évidemment revenir sur l'actualité du jour.
- Enfin, c'était hier. Mais deux députés LFI tentent de visiter la prison de la santé.
- Visite refusée. Ils voulaient voir Nicolas Sarkozy. Ils ont démenti avoir cette intention. Bref, on va en reparler dans un instant.
- Limiter les arrêts maladie à 15 jours, c'est ce qui est dans le projet de loi de finances de la Sécurité sociale qui est en ce moment même examiné à l'Assemblée nationale.
- Évidemment, on vous attend sur ces sujets. Limiter les arrêts maladie à 15 jours. Renouvelable, bien évidemment. Tout cela pour éviter les dérives.
- Puis vous nous direz, Loïc Kervan, peut-être que vous nous parlerez de l'ambiance à l'Assemblée nationale, vous y êtes, le sabotage à la SNCF et Emmanuel Macron qui veut lancer un débat sur les dangers des réseaux sociaux pour la démocratie.
- Alors évidemment, ces deux députés LFI hier qui ont voulu aller rendre visite à Nicolas Sarkozy, bien qu'ils s'en défendent, Hugo Bernalicis a affirmé que ce n'est pas du tout pour aller voir Nicolas Sarkozy, que c'était comme l'y autorise leur mandat de député d'aller rencontrer...
- Explorer, examiner les conditions de détention des prisons.
- Alors j'hésitais dans ce mot du jour entre indécence ou hypocrisie.
- Ce matin, j'ai entendu un échange assez animé avec un auditeur de Sud Radio qui n'était pas d'accord avec cette analyse.
- Néanmoins, ça sent quand même beaucoup la provocation.
- Il a dit, Hugo Bernalicis, nous n'avons jamais demandé à rencontrer Nicolas Sarkozy, mais nous assumons d'aller à la maison d'arrêt quand il s'y trouve.
- Démenti par certains journalistes qui disent qu'il a expressément demandé à rencontrer l'ancien président de la République.
- Et si c'est pour examiner l'état des prisons, la santé n'était peut-être pas la priorité en matière de surpopulation carcérale.
- Qu'en pensez-vous ? Encore une fois, 0,826, 300, 300.
- Mais dirais-je vous le mot que vous utiliseriez pour...
- Voyeurisme.
- Pardon ? Pour moi, il y a une forme de voyeurisme politique.
- L'objectif, c'était peut-être de prendre Nicolas Sarkozy en photo, probablement.
- Oui, parce qu'ils étaient avec deux journalistes.
- L'un du Monde et l'autre de Politis, un photographe.
- Pour moi, c'est une forme de voyeurisme.
- Je rappelle quand même que les parlementaires peuvent visiter les prisons.
- Mais quand ils visitent une prison, c'est l'ensemble de la prison.
- C'est pas un député.
- Enfin, pas un député.
- Pas une personne en prison.
- Donc déjà, c'est le premier point.
- Je note aussi que la France Insoumise, lorsque Georges Ibrahim Abdallah est en prison, elle est souvent lui rendre visite.
- Donc je vois aussi le prisme politique qui se cache derrière LFI.
- La manière, c'est aussi une manière de faire du symbole avec Nicolas Sarkozy.
- Donc c'est, oui, pour moi, c'est du voyeurisme politique et une manière de faire de la communication.
- Oui.
- C'est de la provoque.
- Alors, Jacques Miard, provoque ? Oui, c'est de la provoque.
- Je crois que ce qui vient d'être dit, effectivement, les députés peuvent se rendre en prison pour regarder les conditions carcérales.
- Je l'ai fait une fois, d'ailleurs.
- Il n'en demeure pas moins qu'en l'occurrence, on voit très bien qu'en étant accompagné de deux journalistes, qui peuvent faire de la provoque et ramener l'actualité à eux.
- Voilà.
- Donc, c'est pas tout à fait acceptable.
- Oui.
- Pardon ? Oui, c'est lunaire, c'est de mauvais goût, c'est moralement condamnable aussi.
- Je crois, finalement, et vous le rappeliez...
Transcription générée par IA