Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio. Le 10h midi. Mettez-vous d'accord. Valérie Expert.
- Bonjour à toutes et à tous. Bienvenue, si vous nous rejoignez, sur Sud Radio pour les débats mardi 9 décembre.
- Nous allons débattre aujourd'hui avec Ariane Hamadi. Bonjour. Vous êtes spécialiste en communication politique, présidente de Kerman Consulting. Alexandra Spiner, enseignante déléguée spéciale en charge du décrochage scolaire à la région Île-de-France. Ergun Toparslan. Bonjour, Valérie.
- Bonjour. Déléguée générale de démocrate et progressiste. Et Mehdi Raïch, analyste politique. Bonjour, Valérie.
- Bonjour à vous. On va revenir sur les 120 ans de la loi de 1905. C'est aujourd'hui l'anniversaire de cette loi.
- La laïcité est-elle en danger en France ? Les sujets ne manquent pas. Faut-il rouvrir les maisons-closes ? C'est une proposition du Rassemblement national. On pourra en débattre. Qu'en pensez-vous ? Et puis Trump également, qui parle de l'effacement civilisationnel de l'Europe, qui prend de mauvaises directions.
- On pourrait lui dire de quoi je me mêle. En même temps, est-ce qu'il n'a pas un peu raison ? Bref, tous ces sujets avec vous.
- Et puis on va commencer avec le sujet polémique et un peu... Je mets casse-gueule, peut-être.
- Brigitte Macron et les salconnes. Elle traite des militantes féministes de salconnes. C'était en marge du...
- Ah, je sens qu'Alexandra n'est pas d'accord. Je resitue.
- Pour ceux qui n'auraient pas suivi, Harry Habitant remonte sur scène. La première, samedi soir, est interrompue par 4 militantes féministes masquées.
- Elles ont des masques à l'effigie d'Harry Habitant. Elles sont sorties assez rapidement de la salle.
- Le lendemain, Brigitte Macron assiste à ce spectacle. Et avant, dans la loge d'Harry Habitant, elle lui demande comment il va.
- On a le son. Écoutez. Ah, on n'a pas le son de Brigitte Macron. D'accord.
- On a le son de Brigitte Macron, je pense. Enfin, Brigitte Macron est dans la loge. Je lui demande comment il va. Il lui dit qu'il a peur.
- Elle lui dit de quoi. Et elle lui dit... En parlant des féministes, si ces salconnes sont là, on les mettra... On les foutra dehors.
- Alors je ne sais pas si on a le son ou pas. Non, on l'a pas. Mais c'est pas grave.
- Alors évidemment, ça fait le buzz, comme on dit. Moi, j'ai été surpris ce matin qu'il n'y ait aucun article dans la presse, ni dans Libération, ni dans Le Figaro, ni dans Le Parisien. J'ai regardé. J'ai relu deux fois. Ça m'a étonnée. Je ne sais pas comment l'interpréter.
- Est-ce que vous êtes choqués par les propos de Brigitte Macron ? Écoutez. François Hollande, qui était interrogé ce matin chez nos confrères d'RTL.
- Quand il s'agit de femmes qui protestent, même si on peut critiquer la forme, quand il s'agit de femmes qui luttent contre les violences faites aux femmes, on ne prononce pas des mots de cette façon. Ça vous choque ? Je pense d'abord... Il y a une...
- Il y a un problème de vulgarité. Mais ça, c'est autre chose. Mais là, il y avait un problème d'une femme à l'égard d'autres femmes.
- Voilà. Et puis Jérôme Getsch, qui, ce matin, était l'invité de Jean-François Aquilie dans le Grand Matin Sud Radio.
- Je pense qu'il est toujours mieux de s'abstenir d'avoir des paroles aussi dures à l'endroit de militants. On peut être d'accord ou pas d'accord avec la manière dont les gens s'engagent. Mais chacun a le droit d'exprimer ses positions. Et je trouve que ça ne participe pas de la détermination.
- C'est la désescalade du débat public. Je n'aime pas la crispation qui existe dans le débat public. Je me suis encore plus engagé contre toute forme de brutalisation. Et donc moi, quelqu'un qui manifeste, encore une fois, pour des bonnes et des mauvaises raisons... Et on a le droit de manifester dans ce pays. Chacun prend ses responsabilités. On peut pas être renvoyé dans les cordes comme ça avec des propos qui sont pas très amènes.
- Justement... Alors je rappelle qu'Harry Habitant avait été accusé de viol, qu'il y a eu deux non-lieux en sa faveur. Donc il est...
- C'est la seule information importante dans ce débat, pardon. Mais...
- Absolument. Non, non. Il peut... L'information traitée des féministes de Salconnes, ça pose aussi...
Transcription générée par IA