Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le 10h midi. Mettez-vous d'accord. Valérie Expert.
- Bonjour à toutes et à tous. Heureuse de vous retrouver pour ces 2 heures d'info avec vous. 0826 300 300.
- Vous savez qu'on vous attend au standard pour réagir à l'actualité aujourd'hui. Actualité commentée par Najwa Laïté. Bonjour, Najwa.
- Bonjour, Valérie. Bonjour à tous.
- Vous êtes avocate, docteur en droit public. Vous avez publié « Laïcité et République » aux éditions L'Armatant.
- Benoît Chervalier, vous êtes entrepreneur, essayiste et enseignant. Bonjour à vous. Patrick Vignal, ancien député Renaissance de L'Héros. Bonjour.
- Bonjour. Et Benjamin Cauchy, chef d'entreprise. Non. Oui, il est là, Benjamin. Je regardais Patrick Vignal.
- Ah, il est là, mon ami Benjamin. Benjamin Cauchy qui est à distance. Il est là partout dans les campagnes. Bonjour à tous.
- Absolument. Bonjour, Benjamin. On va revenir sur la sarcomania, parce que je dois avouer, on a parlé hier de la sortie du livre de Nicolas Sarkozy.
- Cette foule qui se pressait, certes, dans le XVIe arrondissement, mais néanmoins, les images sont assez impressionnantes, de gens qui avaient 3, 4, 5 livres à faire dédicacer.
- Est-ce que vous êtes allé acheter le livre de Nicolas Sarkozy ? Nicolas Sarkozy, je le disais, qui est à la une de l'actualité, qui fait l'actualité, puisqu'il parle dans une grande interview au point d'une atmosphère pré-révolutionnaire en France. Et il évoque également dans son livre l'union des droites.
- Enfin, l'union des droites. Il dit qu'il...
- C'est pas tout à fait l'union des droites. Il dit qu'il ne recommandera pas, qu'il ne votera pas pour un front républicain. Néanmoins, c'est un premier pas vers une union des droites.
- Et puis la question des réseaux sociaux, les réseaux sociaux qui sont interdits au moins de 16 ans en Australie. Emmanuel Macron, qui en a parlé hier assez longuement.
- Je voulais revenir sur l'interview de Ségolène Royal ce matin. Elle était... C'était l'invité politique de Jean-François.
- Et écoutez ce qu'elle disait à propos de 2027.
- C'est la constitution de la Ve République.
- Non mais...
- Elle est candidate aussi.
- Pardon, hein. Pardon. 2027, Ségolène Royal, Dominique de Villepin. J'avoue, quand j'ai entendu ça, je me suis dit, mais place aux jeunes, place aux jeunes, place aux talents.
- Enfin, c'est... Enfin, j'ai vu vos têtes. Vous avez été aussi surpris que moi, je crois, Benjamin et Patrick Vignal.
- Écoutez-moi, par contre, c'est vrai quand même que, rappelez-vous, quand elle a fait sa campagne en 2007, elle n'a pas été aidée par les éléphants.
- C'est vrai.
- C'est ça, c'est vrai. Par contre, il faut qu'elle arrête, Ségolène. L'herbe, le matin, ça ne va pas. Et les cachets, le soir, ça ne va pas non plus.
- Enfin, ça va. Franchement, moi, je l'aimais bien. J'ai eu la chance d'être parlementaire. Elle était ministre de l'écologie. Mais il faut passer la main, maintenant.
- Il est temps qu'elle passe la main.
- Et puis, ce ressenti qu'elle a, ce ressentiment, pardon, plutôt sur... Si j'avais gagné, on n'en serait pas là. Benjamin, ça vous interpelle aussi ? Oui, cette interview me faisait penser à un extrait de Retour vers le futur.
- Dominique de Villepin, M. CPE en 2006, de mémoire. Ségolène Royal, candidate en 2007. Donc, il y a presque 20 ans, des gens qui, finalement, que ce soit Dominique de Villepin ou Ségolène Royal, peuvent assumer en responsabilité l'état de dégradation de notre pays aujourd'hui. Et je les trouve quand même fort de café, un peu culottés, pour rester courtois, de venir encore prétendre essayer d'apporter de l'eau au moulin de la reconstruction politique nécessaire dans notre pays.
- Je trouve que c'est déplacé. Je préférais encore quand elle était chez Anoula. C'était drôle.
- Oui. Najwa ? Non, mais Ségolène Royal, on le voit, elle est assez présente dans les médias. Elle souhaite peser sur les élections à venir.
- Et puis, d'une certaine manière, elle a mal avalé la pilule de sa défaite. Parce que, souvenez-vous...
- C'est peu de le dire.
- Oui, ça fait 18 ans. De l'eau a coulé sous les ponts. Ça, vous avez raison.
- Mais elle est toujours aussi amère. En tous les cas, on le sent. Et vraisemblablement, elle ne va pas se présenter.
- Mais elle souhaite, et je...
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