Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio. Le 10h midi. Mettez-vous d'accord. Valérie Expert.
- Bonjour à toutes et à tous. Heureuse de vous retrouver pour 2h de débat, 2h d'information.
- À 11h30, on va parler de ce qui se passe avec la plateforme Netflix qui veut racheter Warner, Paramount sur enchaire.
- C'est un vrai débat. On sera avec Gilles Ganzmann tout à l'heure et un spécialiste qui va un peu nous expliquer les ressorts de ce rachat.
- On va avec vous... Je vais d'abord vous présenter. Vous êtes là autour de la table pour commenter l'actualité.
- Andréa Cotarac, porte-parole du RN. Bonjour. Bonjour.
- Théo Hamsaadi, président des Jeunes Républicains. Bonjour à vous.
- Bonjour. Lucas Planavergne, vous êtes journaliste au JDD. Bonjour.
- Et Serge Guérin, sociologue.
- Bonjour.
- Et vous avez publié « Et si les vieux aussi sauvaient la planète ? » aux éditions Michelon.
- Alors on n'a pas eu le temps de le traiter hier, mais c'est vrai que c'est un sujet intéressant, un sujet de débat.
- Faut-il rouvrir les maisons closes ? Vous nous direz ce que vous en pensez.
- C'est un député RN qui a fait cette proposition en estimant qu'il y avait peut-être moyen de protéger les prostituées, de faire des maisons autogérées, un peu le communisme...
- Coopérative.
- Voilà, coopérative. Dites-nous ce que vous en pensez.
- Pourquoi ne pas...
- Pourquoi ne pas accepter qu'il y ait des chaînes d'opinion ? C'est ce que propose Delphine Ernotte avant son audition aujourd'hui devant la commission sur l'audiovisuel public.
- Et puis Trump et l'effacement civilisationnel de l'Europe.
- Et puis on parlera de la sortie du livre de Nicolas Sarkozy, « Journal d'un prisonnier ».
- Irez-vous acheter son livre 0826 300 300 ? Je sais que vous allez me répondre non.
- Néanmoins, la plateforme bien connue de vente par correspondance, annonce qu'il est en tête des précommandes, qu'il dépasse même Astérix, figurez-vous.
- Donc on vous attend.
- Moi, je voulais commencer avec un coup de gueule.
- Une fois n'est pas coutume.
- J'ai découvert qu'en Ariège, il n'y avait plus qu'un seul dermatologue installé sur le territoire.
- Indre, Lauser, Ariège.
- Oui, c'est Ariège, Indre, Lauser et Nièvre, en disant le nombre de spécialistes en activité dans l'Hexagone.
- A chuter de 19%.
- Il n'y a plus que 2880 praticiens.
- De la même manière, je regardais à Marseille pour un ORL.
- Vous avez des rendez-vous au mois de mars.
- Et cette situation est absolument scandaleuse et insupportable.
- Et à Paris aussi, dans toutes les régions de France aujourd'hui, pénurie des spécialistes qui interrogent.
- Parce qu'effectivement, on pouvait peut-être le prévoir.
- On pouvait prévoir qu'il y aurait des pénuries de médecins.
- Mais vous pensez qu'il n'y a plus qu'un.
- Un dermatologue pour quatre départements.
- Je ne sais pas comment c'est chez vous.
- 0, 826, 300, 300, si vous voulez réagir.
- Serge Guérin, ce sujet-là, il nous touche tous.
- Mais encore peut-être plus tous ces départements qui sont complètement dépourvus de spécialistes.
- Oui, on parle souvent de déserts médicaux.
- D'une certaine façon, on pourrait dire que c'est la France qui devient un désert médical.
- Parce que globalement, c'est à peu près partout.
- Au moment même où vieillissement de la population, augmentation des maladies chroniques, fait qu'on en a de plus en plus besoin.
- C'est vrai que ce n'était pas très complexe à imaginer que ça pouvait se faire.
- Ensuite, c'était quel type de réponse on avait.
- Il faut aussi noter deux choses comme ça.
- Une pour l'anecdote, mais ce n'est pas qu'anecdotique.
- Le premier choix de sortie des internes aujourd'hui, c'est la médecine esthétique.
- Donc il y a aussi des choix qui sont faits, qui ont des effets.
- Deuxième élément, une étude montrait qu'il faut 2,88 nouveaux médecins pour remplacer un médecin à l'ancienne.
- Donc il y a aussi des conditions de fonctionnement qui ne sont pas les mêmes.
- Parce que les médecins sont comme les autres, ils travaillent moins.
- Donc il y a aussi tous ces enjeux-là.
- Et puis sans doute que la notion de vocation est aussi assez différente qu'auparavant.
- Ça c'est le côté social, on pourrait dire sociétal.
- Et puis de l'autre côté, il y a le besoin.
- Et donc sans doute qu'il faudrait un peu plus, je vais dire un gros mot, de planification, un peu...
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