Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert. » Bonjour à toutes et à tous, heureuse de vous retrouver pour commenter cette information qui vous passionne tant entre 10h et midi.
- Aujourd'hui, Noémie Allioua, bonjour, journaliste et séilliste.
- Votre dernier livre, « La terreur jusque sous nos draps » est paru chez Plon.
- Rémi Branco, vice-président du Lot, porte-parole du PS, bonjour.
- Bonjour.
- Je rappelle votre dernier livre, « Loin des villes, loin du cœur », qui est paru aux éditions de l'Aube.
- Jean-Pierre Denis, journaliste, écrivain.
- Et je rappelle votre site, « La lettre d'information théopolitique ».
- En fait, c'est une lettre d'information à laquelle on peut s'abonner.
- On doit, je dirais même.
- On doit, c'est essentiel.
- Et Yves Damécourt, bonjour.
- Bonjour.
- Viticulteur, ancien élu local et porte-voix de Nouvelle Énergie, le parti de David Lissnard.
- On va revenir toujours sur cette affaire de labellisation des médias parce que c'est important et que ça vous passionne, ça vous intéresse.
- Et on vous attend au 0826.
- Vous avez peut-être vu hier le gouvernement rétro-pédaler sur le sujet, dire qu'il n'en avait jamais été question, qu'on avait mal compris.
- Bref, qu'avez-vous compris ? Qu'avez-vous compris, vous, auditeurs de Sud Radio ? Bruno Retailleau était ce matin l'invité du Grand Matin Sud Radio de l'interview politique.
- Il ne veut pas, avec Édouard Philippe, il soutient Édouard Philippe, ne pas voter ce budget de la sécurité sociale et l'éducation sexuelle à l'école.
- L'État a été condamné.
- Et on va revenir sur tous ces sujets avec vous.
- Commençons peut-être avec la labellisation, une fois de plus, la labellisation des médias.
- Peut-être écoutez, donc, la ministre de la Culture, Rachida Dati, était sur le plateau de CNews hier pour tenter de désamorcer cette incompréhension, on va dire.
- Ou en tout cas, cette mauvaise interprétation.
- Ainsi que Sabrina Agresti-Roubache.
- Ainsi que ce matin, l'ancien ministre Guillaume Casparian.
- Et tous, ils ont un peu des éléments de langage.
- Alors écoutez ce que disait Sabrina Agresti-Roubache hier.
- On fixe, pareil, la discussion.
- Le président n'a pas dit qu'il fallait des médias labellisés de partout.
- Il a parlé d'un label qui existe déjà, qui est fait par les journalistes, donc vous, vous-même, eux-mêmes.
- Donc on ne peut pas dire que...
- Non, moi, je ne laisserai pas dire que le président a demandé à ce qu'il y ait un label ou des médias juste labellisés.
- Et puis le reste, ça n'existe pas.
- Premièrement.
- Non, mais ce n'est pas vrai, il n'a pas dit ça.
- Et puis Rachida Dati qui explique le pourquoi du comment.
- Pourquoi cette idée de label ? Les Français sont inquiets.
- Que disent-ils ? Ils disent qu'on n'arrive plus à faire la différence entre un contenu sur un réseau social et une information journalistique.
- Vous êtes journaliste, vous avez une carte de presse, vous respectez une déontologie.
- Il y a une commission de la carte.
- Exactement, il y a des critères.
- Donc vous n'êtes pas comme n'importe quel youtubeur.
- Votre contenu, si vous le publiez sur les réseaux sociaux...
- Normalement il n'a pas la même valeur.
- Encore une fois, ce n'est pas une valeur au sens d'un jugement personnel.
- Je dis simplement, vous avez un métier, vous respectez une étoile, des règles, des critères.
- Donc ce n'est pas la même chose.
- Exactement, donc ça n'est pas la même chose.
- Donc, que dites-vous ? Dans cet océan de réseaux sociaux, où tout se vaut, où effectivement, avec des conséquences néfastes, et nous en savons quelque chose, cher Lanz, parce que nous avons ce combat commun de protéger, des effets néfastes de ces contenus justement des réseaux sociaux.
- Un petit biais pour Rémi Branco qui lève les yeux au ciel. Vous avez compris quelque chose ? J'espère que la ministre de la Culture et de l'Audiovisuel me rassure en m'expliquant un petit peu le contenu. Je ne comprends rien.
- Je comprends juste qu'on veut se payer entre guillemets certains médias.
- Ce ne sont pas forcément des médias que je regarde tous les jours et que j'apprécie.
- Je n'ai pas de problème sur le fond du jugement qu'on peut avoir vis-à-vis de telles lignes éditoriales.
- Mais en revanche, la labellisation et la question des réseaux sociaux...
Transcription générée par IA