Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio. Le 10h midi. Mettez-vous d'accord. Valérie Expert.
- Bonjour à toutes et à tous. Vendredi 5 décembre. Aujourd'hui, nous allons tenter de nous mettre d'accord avec Alex Darmon, journaliste politique.
- Bonjour, Alex. Votre chaîne YouTube s'intitule « Les indécis ». C'est une chaîne de débats politiques.
- Brice Socol, politologue et séiste. Et vous avez publié avec Frédéric Dhabi « Les charpes et les tempêtes aux étions de l'aube ».
- Bonjour. Arnaud Stéphan, fondateur de l'agence La Note de Com. Bonjour. Et Jean-Luc Benamias. Bonjour, Jean-Luc.
- Bonjour. Membre de la Ligue des droits de l'homme, ancien membre du Conseil économique, social et environnemental.
- Bienvenue pour débattre, pour ces débats. Alors nous allons parler de ce boycott de l'Eurovision par certains pays, puisqu'Israël, finalement, a été admis, en tout cas n'a pas été exclu de la participation à l'Eurovision.
- Et donc vous avez des pays qui ont annoncé qu'ils n'y participeraient pas. Certains pressent la France de boycotter.
- Je trouve ça assez scandaleux. On parle de chansons, mais on va y revenir. Et vous pouvez nous appeler, évidemment, sur ce sujet.
- Quand la politique entre dans la sphère artistique, ça peut interroger. Le ministre de l'Éducation qui veut sévir sur le bac.
- Il y a trop, trop de bacs, trop de mentions. Le niveau d'obtention du bac est trop haut et le niveau trop bas.
- C'est-à-dire dans Le Parisien, ce matin, avec ce paradoxe, le bac est haut et en même temps, les profs du supérieur se plaignent d'un effondrement du niveau de copie truffée de fautes d'orthographe et d'incompréhension.
- Un garagiste qui tire sur les cambrioleurs. Est-ce que vous avez certainement vu cette histoire ? Est-ce que vous avez peur d'une forme de justice privée ? Ou est-ce que vous comprenez ? Est-ce que vous vous êtes dit, bah oui, moi, si ça m'arrivait, j'aurais pu aussi tirer ou frapper ce cambrioleur ? Bref, beaucoup de sujets encore avec vous.
- Alors, moi, j'avais envie de commencer avec cette interrogation. Donc, on doit faire des économies. Alors, est-ce que vous savez où les ministres vont faire des économies ? Est-ce que vous avez entendu ? Pas de carte de vœux à Noël. Pas de carte de vœux dans les ministères pour faire des économies.
- Alors, franchement, j'ai envie de dire, on nous prend pour des cons. Enfin, franchement, c'est epsilon.
- Alors, vu au prix auquel ils achètent les ampoules et les champignons.
- Je me demande à quel tarif sont les cartes de vœux. C'est peut-être un budget, en fait.
- C'est vrai, mais c'est quand même pas grand-chose. Alors, vous allez me dire, c'est de l'ordre du symbolique.
- Mais enfin, je pense que les Français ne sont pas dupes de ce genre de com'.
- Enfin, franchement, ça m'a paru totalement grotesque. Je me suis pensé à Alex.
- Oui, c'est grotesque, mais c'est habituel. Après, bon, voilà, je ne sais pas quoi vous dire.
- Est-ce qu'on aura un budget d'ici qu'on va envoyer des cartes de vœux ? Je ne suis même pas sûr.
- Enfin, normalement, si, quoi qu'il arrive. Mais bon, en tout cas, voilà, peut-être qu'il y a...
- Alors, il y a un truc qui est sûr. C'est que tous, autant qu'ils sont depuis un an et demi, ils ont tous des cartes de visite marquées « Ancien ministre ».
- Oui, c'est vrai.
- Et ils les garderont pour toujours, à vie.
- C'est vrai. Non, mais il y a quand même une chose qui est assez amusante, c'est les cartes de vœux.
- De se dire qu'ils envoyent encore des cartes de vœux alors qu'on nous bassine toute la journée avec la transition écologique, en disant qu'il ne faut pas utiliser du papier, qu'il faut faire attention...
- Oui, mais c'est pas envoyer une mail non plus.
- Oui, mais d'accord. Mais à la limite, c'est de la pollution numérique.
- Vous pouvez plus facilement la supprimer si vous êtes vous-même écologiquement responsable.
- Là, se dire que depuis des années, et franchement, je vais vous dire la vérité, j'en ai reçu des cartes de vœux en tant que journaliste de la part de ministre ou du personnel politique.
- Et honnêtement, je les ai recevées, je les ai jetées directement, parce que je ne savais...
Transcription générée par IA