Retranscription des premières minutes :
- Bonjour Valérie, bonjour à tous.
- Mathieu Bachelon, communicant et président de M2B Conseil, bonjour.
- Et Jean-Claude Beaujour, avocat et président du Forum Transatlantique.
- Bonjour Valérie.
- Bonjour, vous allez m'expliquer ce qui...
- Donald Trump qui a détruit la roseraie de Jackie Kennedy pour construire une salle de balles XXL.
- Qui doit pouvoir, dit-il, accueillir des tas de gens.
- Il va vouloir, il veut faire la fête.
- C'est marqué de son emploi, de son passage à la Maison Blanche.
- Bon, on va parler de Javier Milei qui a remporté les élections législatives en Argentine.
- Alors que tout le monde en France, à commencer par plutôt les médias de gauche, telle libération prévoyait une bérésina pour Javier Milei.
- On va parler de la popularité d'Emmanuel Macron.
- Macron au plus bas dans les sondages.
- Alors que Sébastien Lecornu, lui, remonte un petit peu.
- Et puis le chantage du PS.
- À la taxe Zucman, on va évoquer tous ces sujets et bien d'autres.
- Et puis vous m'avez piqué mon coup de cœur, les uns et les autres en particulier.
- Vous, Mathieu, c'était un coup de cœur pour les policiers, pour la police.
- Je voulais le faire ce matin parce que...
- Pardon ? Non, non, mais très bien.
- J'ai eu dans vos pensées.
- Deux des quatre voleurs ont été interpellés.
- L'un se préparait à partir pour l'Algérie.
- L'autre a été arrêté en Seine-Saint-Denis.
- Ils étaient tous les deux connus des services de police.
- Un petit coup de gueule avant de vous laisser faire votre coup de cœur.
- Ce sont ces...
- Alors vous allez me dire, c'est le boulot des journalistes aussi.
- Mais le secret de l'instruction n'a pas été respecté et a mis en péril, et met en péril l'enquête.
- Et la procureure de Paris était très, très en colère.
- C'est un journaliste qui a déjà été condamné, un journaliste de Paris Match, qui a déjà été condamné pour la même infraction.
- Parce que oui, la presse est là pour enquêter.
- Néanmoins, il y a des moments où je pense qu'en tant que journaliste, on doit aussi prendre un petit peu conscience des conséquences de nos actes, de nos paroles.
- Alors Mathieu ? Juste une question, Valérie.
- Est-ce que c'est vraiment de la faute des journalistes qui donnent l'information ? Ou est-ce que c'est de la faute des enquêteurs qui transmettent ces informations ? C'est à vous de savoir ce que vous pouvez dire ou pas.
- J'imagine que vous êtes de temps en temps des bossidaires de certaines choses.
- Et que vous vous dites que ce n'est peut-être pas une bonne idée de le dire.
- Qu'est-ce que ça apporte ? C'est-à-dire la volonté de transmettre l'information, en temps réel, parce que l'information vient après.
- En temps réel, il me semble quand même moins problématique de la part des gens qui donnent ces informations.
- Parce qu'il y a des enquêteurs qui, eux, donnent ces informations ensuite aux journalistes pour que les journalistes, les journalistes en fait ne sont que des passerelles.
- Donc ceux qui sont censés être garants de cette confidentialité, ce sont d'abord les enquêteurs.
- On va dire que c'est une responsabilité partagée.
- Je crois que chacun peut être responsable.
- Moi, je suis toujours très choquée.
- Moi aussi.
- En fait, on a la...
- Disons qu'on a le...
- C'est ta géométrie variable.
- Parce que moi, je suis toujours très choquée que dans des affaires, par exemple, sortent dans la presse des éléments qui peuvent contribuer à laisser percevoir quelqu'un comme coupable.
- Et à l'issue de l'enquête, tout ça n'était que mensonge.
- Je trouve ça terrible.
- C'est une responsabilité terrible de la presse et de la justice.
- Parfois, c'est nécessaire.
- C'est pour ça que je posais la question.
- De dire, c'est en âme et conscience.
- Alors, le journaliste doit se dire, si ce n'est pas moi qui le dis, ce sera un autre.
- Mais il me semble que dans un cas comme celui-là, où peut-être que la police n'avait pas besoin que cette information sorte pour pouvoir interpeller, puisqu'il reste deux malfrats, pour reprendre un terme un peu désuet dans la nature.
- Non, Jean-Claude, vous quêtez avocat.
- Après, c'est un jeu aussi auquel jouent les avocats.
- Elle a raison.
- Non, mais là aussi, c'est une...
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