Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Christine Bouillaud. » « Et en compagnie de vous, chers auditeurs, ravie de vous retrouver pour ce débat.
- On va tenter de se mettre d'accord avec nos débatteurs qui viennent d'arriver ce matin sur Sud Radio, mais également avec vous. Vous n'hésitez pas au 0826 300 300, l'actualité en direct.
- Et on va la décortiquer avec vous, cher Patrick Vignal. Bonjour Patrick.
- Ancien député Renaissance de l'Hérault, Rachida Kaoud, bonjour.
- Bonjour. Non, pas ancienne, conseillère municipale Renaissance à Évry-sur-Seine.
- Boris Intigny, bonjour Boris. Bonjour.
- Directeur général du groupe Praxi Finance, Frédéric Fougera. Bonjour Frédéric.
- Bonjour Christine.
- Président de Tancan Paris, agence de communication, auteure entre autres, de Anthologie de la Com' aux éditions Bréel, Studi Rama.
- Il y en a eu d'autres derrière que je vous invite à lire.
- Je m'adresse à une fidèle lectrice. Absolument.
- Sébastien Lecornu vient donc de s'exprimer, on en parlait à l'instant dans l'émission avec Jean-François Aquili aussi ce matin.
- Une voie de sortie semble se dessiner, a dit le Premier ministre, qui reçoit en ce moment même le Parti Socialiste.
- Ensuite, à 11h30, il va recevoir le Parti Communiste, et ensuite il recevra les écologistes, et donc tous les groupes politiques qu'il a pu rencontrer jusqu'à présent, nous a-t-il dit, semblent-ils d'accord pour que la France ouf ait un budget avant le 31 décembre, ce qui éloigne toute forme de dissolution à chaud, allez, Patrick Vignal, ancien député, Lecornu ? Mais il fallait que ça s'arrête en fait, voilà, les Français n'en peuvent plus, vous savez, il y a une défiance des Français envers la classe politique, votre sondage le prouve, les Français ne veulent même plus de Premier ministre, des politiques, tellement qu'on a failli, et je crois que tout le monde a failli, et puis le dernier point, c'est que le Rassemblement National est dans son couloir, ils veulent une dissolution, parce qu'effectivement, ils sont 123 aujourd'hui, je pense qu'ils vont augmenter leurs chiffres, dont remplir les caisses pour 2027, LFI veut une destitution du Président, donc avec eux, c'était impossible d'avoir de la convergence politique, donc il restait effectivement ce bloc de gauche, et vous savez, je l'ai déjà dit sur vos antennes, je pense qu'on aurait dû leur donner les commandes et le camion qui a de moins en moins d'essence quand il y a eu la dissolution, aujourd'hui on va le faire, puis on verra bien ce qui se passera.
- Et puis un dernier point, j'espère que si un Premier ministre, avant de nommer un gouvernement qui au bout de 24 heures pourrait tomber, il y aura un travail commun avec les forces républicaines de ce pays.
- Donc ça veut dire, très concrètement aujourd'hui, que le pari finalement, racida de Sébastien Lecornu, d'avoir mis finalement sa démission sur la table, c'est un pari qu'il semble gagner ? Moi j'avais aucun doute sur le fait que Sébastien Lecornu était capable finalement de trouver une solution, parce que c'est, on va dire, c'est un peu le pivot qui est capable de parler aussi bien à la droite qu'à la gauche, et je pense que nous attendons tous cette fameuse solution, ce point de l'orgue, qui va nous permettre d'avoir un budget pour pouvoir continuer à fonctionner, mais surtout répondre aux attentes de nos concitoyens.
- Alors visiblement, Patrick et Rachida, vous êtes convaincus, Boris, je fais le tour de table, sur la méthode, parce qu'il a fait un point presse, il a dit je fais un point presse sur la méthode, et donc il a sa feuille de route aujourd'hui, il reçoit, est-ce qu'on va faire un gouvernement dirigé par quelqu'un de l'aile gauche, de la gauche ? Ça se dessine sur la gauche, on n'a encore rien de précis au moment où on parle, il explique qu'il y a sensiblement une solution qui aurait été trouvée, sans la nommer, et je pense qu'on devrait trouver un compromis dans les heures normalement qui viennent, parce qu'aujourd'hui, je crois que c'est aujourd'hui… C'est le deadline.
- C'est ce soir, il revoit le débat ce soir.
- À 17h.
-...
Transcription générée par IA