Retranscription des premières minutes :
- Bienvenue à tous sur Sud Radio dans « Mettez-vous d'accord ». On en profite pour embrasser Valérie Expert, que vous retrouverez très prochainement.
- On lui souhaite un bon repos. On est ensemble jusqu'à midi pour débattre de l'actualité. Vous en avez entendu parler le gouvernement Lecornu, qui se fait toujours attendre. Sébastien Lecornu qui annonce renoncer à l'article 49.3. Pourquoi ? Ça ne va rien changer.
- C'est ce qu'on va voir avec nos quatre débatteurs. On va aussi parler des Républicains qui ne veulent pas que M. Lecornu les oublie.
- Pourquoi ils font pression ? Est-ce qu'ils ont encore une chance de peser sur le prochain gouvernement ? Est-ce que le gouvernement va tenir longtemps ? C'est ce qu'on verra. Et puis on va parler d'une mauvaise habitude qu'on a de plus en plus prise au volant. Pourquoi on utilise le téléphone au volant ? C'est à partir d'aujourd'hui que dans les Landes, vous pouvez perdre votre permis. Si jamais vous vous faites pincer, ça tombe très bien parce que c'est très dangereux.
- On en débattra avec nos débatteurs. Mais avant ça, je vous présente justement nos invités.
- Nos stéphans, bonjour. Comment ça va ? Bien. Bien ? Toujours bien ? Oui, toujours très bien.
- Mieux que M. Lecornu ? Moins stressé, je pense.
- Oui, peut-être. C'est l'avantage quand on ne fait pas le fil d'ambule.
- Si on n'est pas stressé, c'est très inquiétant.
- Je rappelle que vous êtes le fondateur de l'agence La Note de Com. On est également avec un autre analyste politique, si j'ose dire, Mehdi Raïch. Bonjour.
- Bonjour.
- Et bienvenue sur Sud Radio. Pascal Bataille est avec nous également. Comment ça va ? Bonjour. Très bien, en pleine forme. Merci.
- On est ravis de vous retrouver. Vous êtes animateur, producteur, chef d'entreprise, auteur du Petit Traité du Sud.
- Un silence à l'usage des gens brillants. Dieu sait s'ils sont nombreux, d'ailleurs.
- Je rappelle que votre ouvrage est publié aux éditions Guy Trédaniel. Et puis Arnaud Bénédicti est avec nous.
- Bonjour.
- Bonjour à vous, mon cher Arnaud. Professeur à la Sorbonne, auteur notamment de ce livre, tiens, prémonitoire, aux portes du pouvoir.
- Le RN a l'inéluctable victoire. C'était avec un point d'interrogation.
- Oui, il faut le préciser, quand même.
- Vous le maintenez, ce point d'interrogation, ce matin ? Je le maintiens toujours.
- Bon, c'est bien. Vous nous expliquerez pourquoi.
- C'est publié chez Michel Lafonge. Je l'ai dit, au programme.
- Et évidemment, l'avenir du gouvernement Lecornu, la promesse de Sébastien Lecornu.
- Mais avant ça, on va commencer par un coup de cœur. Ça nous tient vraiment à cœur.
- Pardonnez-moi cette répétition. Ce coup de cœur, c'est celui, justement, d'Arnaud Bénédicti pour un de nos compatriotes.
- Oui, pour Boilem Sansal. Ça va bientôt faire, malheureusement, le 16 novembre prochain, un an qu'il est incarcéré.
- On se retrouve aujourd'hui dans une situation qui est absolument épouvantable, puisqu'on est dans une impasse.
- Une impasse totale avec le régime algérien, que nous n'avons finalement que très peu d'informations sur ces conditions d'incarcération, qu'on voit bien que du côté français, malheureusement, aucune des mesures qui pourraient nous permettre d'avoir un rapport de force avec l'Algérie n'ont été prises ou celles qui ont été prises sont pour l'instant insuffisantes.
- Et ce n'est pas les conditions politiques dans lesquelles nous vivons qui permettent véritablement de pouvoir mettre en place des mesures qui soient des mesures, en effet, efficaces vis-à-vis des Algériens.
- Donc aujourd'hui, la piste la plus opportune pour réussir à sortir de son cachot Boilem Sansal, ce sont les pistes étrangères.
- C'est en tout cas ces pistes, nous, que nous travaillons au niveau du comité de soutien.
- En tout cas, il faut penser à Boilem parce que cette situation est intolérable.
- Et malheureusement, c'est que ce n'est pas une priorité.
- Ce n'est pas une priorité pour Emmanuel Macron.
- Ce n'est pas une priorité pour le Quai d'Orsay.
- C'est assez unique parce que je pense que sous d'autres présidents, qu'il s'agisse de François Mitterrand ou de Jacques Chirac, la France aurait certainement été beaucoup plus active qu'elle ne l'est aujourd'hui, malheureusement.
- On en parlait ce matin dans le grand matin Sud Radio de Maxime Guédot avec son invité Philippe Juvin.
- Il y a...
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