Retranscription des premières minutes :
- Le service militaire volontaire, qu'en pensez-vous ? 0826 300 300.
- Surtout, est-ce que vous pensez que vos enfants, vos petits-enfants seraient disposés à s'engager et à tenter ce service militaire volontaire ? La question se pose aussi sur l'efficacité.
- Jean-Yves Le Drian s'est dit, c'est une manière de faire nation, de montrer face à la menace russe que nous sommes debout.
- On attend vos réactions.
- Alors, on a Patrick en ligne avec nous.
- Bonjour Patrick.
- Oui, bonjour Valérie.
- Bonjour.
- Bonjour à toute l'équipe.
- Bonjour.
- Je voulais intervenir dans le sens où le volontariat, je ne suis pas trop pour, dans le sens où moi j'ai fait le service militaire il y a quelques années en arrière, parce que j'ai 64 ans.
- Mais moi, c'est surtout aussi pour sortir les jeunes de la panade qui sont désœuvrés, qui ont besoin de retrouver ces valeurs de patriotisme, de respect des autres et arrêter cette violence qu'il y a chez ces jeunes qui ne savent pas où aller.
- Je pense que ça leur ferait un but dans la vie et ça leur donnerait ces valeurs-là.
- Mais dans le patriotisme, je ne pense pas que c'est le volontariat, parce que là, il va y avoir des jeunes qui vont se présenter, qui ont déjà ces valeurs et qui ont envie de s'engager pour la France.
- Et je pense à tous les autres plutôt.
- Donc je préférerais un service militaire obligatoire.
- Mais oui, mais vous savez bien qu'aujourd'hui, il n'y a plus de casernes, que ça coûterait un pognon de dingue, comme dit l'autre.
- L'armée n'est pas forcément demandeur parce que ça demande de l'encadrement et un taux d'encadrement.
- Les militaires aujourd'hui, ils sont déjà bien employés sur les différents théâtres de guerre où ils doivent intervenir.
- Si on leur demande de reformer toute une classe d'âge, c'est moins de disponibilité de militaires.
- Alors sur du long terme, je suis d'accord, ça permettrait de renforcer les effectifs de l'armée.
- Mais sur du court et moyen terme, qui est ce qu'on voit aujourd'hui et les nécessités d'aujourd'hui, ça serait catastrophique pour l'armée française, à mon avis.
- L'encadrement, justement, il va le falloir quand même.
- Parce que 10 mois de service militaire, même volontaire, il le faudra quand même.
- Oui, mais si vous avez 1500 jeunes ou 100 000 jeunes, ce n'est pas pareil au niveau de l'encadrement et du nombre de personnes qui vont être mobilisées.
- Ça n'a rien à voir.
- Ça va être différent.
- Vous vouliez.
- .
- Vous avez parlé de dissuasion.
- Moi, je ne pense pas que le but premier de ce service militaire volontaire soit de dissuader, mais d'alerter.
- C'est-à-dire que nous, on a vécu dans un monde où la guerre n'existait pas.
- Et finalement, on peut évidemment critiquer l'aspect communicationnel de cette déclaration, mais l'enchaînement entre le discours du chef général d'état-major.
- .
- Oui, le tableau général, on a bien compris.
- Ça, c'est une séquence, en réalité, qui vise à dire, attention, la guerre est là et préparez-vous, dans l'esprit, dans vos têtes, à contribuer à un moment donné, pas forcément d'ailleurs par le service militaire volontaire, mais à contribuer à une guerre.
- Et donc, c'est là, ça existe.
- Et ne pensez pas, comme c'était le cas pendant 50, 60 ans, qu'on va pouvoir continuer comme avant.
- Oui, mais il faut dire que ce n'est pas qu'en France.
- On rappelle les propos du ministre de la Défense allemand, qui a dit que ce sera peut-être notre dernier été en temps de paix.
- Mais on a du mal à y croire.
- Je vois des auditeurs, auditrices qui disent la menace russe, néanmoins, il y a.
- .
- Mais une menace qui n'est peut-être pas celle d'un conflit terrestre non plus.
- Ce ne sera peut-être pas un conflit de haute intensité, peut-être pas tout de suite, mais il faut s'y préparer mentalement, comme vous le disiez.
- C'est important que nos générations qui n'ont jamais connu la guerre, au final, la...
Transcription générée par IA