Retranscription des premières minutes :
- SUDRADIO, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
- Bonjour à toutes et à tous, nous sommes le 13 novembre, jeudi 13 novembre, date évidemment qui résonne chez chacun d'entre nous, ce 13 novembre d'il y a 10 ans, avec ces attentats qui ont bouleversé la France et qui continuent de nous bouleverser, d'interroger sur ce qui s'est passé et puis sur la menace terroriste qui est toujours présente, on va en parler avec vous dans un instant, avec Jules Laurence, bonjour, rédacteur en chef de Frontières, Mathieu Bachelon, communicant, président de M2B Conseil, bonjour, Sophie de Menton, chef d'entreprise, présidente du mouvement éthique, et je rappelle votre dernier livre, Réussir, c'est possible, qui est paru chez Fayard, des interviews, pourquoi ? Je ne sais pas si ça va durer longtemps.
- Ah oui, de réussir, mais oui, il y a des grands patrons qui racontent comment ils ont réussi.
- Et derrière le CAC 40 d'aujourd'hui, il y a tous les records.
- C'est vrai ? Oui, ça va susciter la haine, comme d'habitude, parce que la réussite suscite la haine.
- Oui, mais ça suscite aussi un certain nombre de retombées économiques.
- Ah, merci de le dire, Valérie.
- On va parler évidemment des 10 ans du 13 novembre, où étiez-vous, est-ce que vous vous en souvenez ? On va en parler avec vous, on va surtout parler de ce drame absolu, et puis de cette menace terroriste toujours présente.
- On va parler évidemment de la grâce de Boilem-Samsal.
- Est-ce que c'est une victoire ? Alors, parce qu'en France, c'est bien la France, on ne peut pas se réjouir sans qu'il y ait une polémique, et il y a effectivement polémique, à savoir, est-ce que c'est grâce à l'Allemagne que Boilem-Samsal a été libéré ? Est-ce que c'est un camouflet pour la France ? On vous attend évidemment, 0826 300 300.
- Et puisqu'on va parler du 13 novembre, on peut parler de l'un des principaux instigateurs, Salah Abdeslam, qui est en prison, et qui propose de façon, je vous donne mon avis, totalement indécente, une démarche de justice restauratrice, c'est-à-dire de rencontrer les familles de victimes avec une certaine hypocrisie, ça a déjà été souligné.
- Et Emmanuel Macron qui veut réguler les réseaux sociaux et qui n'exclut pas de quitter X.
- On s'en fiche, non ? Oui, mais ça dit quelque chose de la psychologie due en même temps, en même temps il communique, en même temps il fait des photos, en même temps, enfin bon, on va y revenir.
- Oui, mais en plus, penser que c'est suffisamment important le fait qu'il quitte Twitter me paraît stupéfiant.
- Oui, c'est le président de la République, donc tout ce qu'il fait, rencontre un écho, on peut commencer, enfin non, on ne va pas commencer par ça, parce que quand même, le 13 novembre reste quand même le sujet majeur de cette journée.
- Des hommages qui vont être rendus avec l'inauguration d'un jardin de la mémoire derrière la mairie de Paris avec une cérémonie ce soir.
- Peut-être Mathieu, vous, vous aviez envie de...
- Alors moi, lorsque vous nous demandez si on a des coups de cœur ou des coups de gueule, moi j'avais, c'est ni un coup de cœur ni un coup de gueule, pour une journée un peu particulière, j'ai demandé si je pouvais parler du sujet.
- Alors j'ai écrit un texte que je vais essayer de ne pas lire parce que c'est vrai que ce n'est pas forcément très agréable pour les auditeurs, mais pourquoi j'ai fait ça ? Parce que lorsqu'on touche un sujet qui est, je vais enfoncer une porte ouverte, mais extrêmement sensible, avec beaucoup d'émotions, il y a un vrai drame.
- Et donc du coup, je voulais essayer de...
- Je me dis que dans de telles situations, il vaut mieux, comment dire, choisir chaque mot, peser minutieusement chaque terme afin de ne pas rajouter du bruit à la cacophonie.
- Oui, je voulais juste rendre hommage à nos morts et j'utilise le terme de nos à dessein parce que je pense que ces 130 personnes qui ont perdu la vie, au Stade de France, au Bataclan, sur les terrasses, font...
Transcription générée par IA