Retranscription des premières minutes :
- Sophie de Menton, chef d'entreprise, présidente du mouvement Éthique, ainsi que Najou El Haïté, docteur en droit public et avocate.
- Il pleut à Paris, je ne sais pas s'il pleut chez vous, s'il pleut dans le Sud-Ouest, nos auditeurs sont nombreux, mais quand il pleut à Paris, c'est la cata, c'est le drame, et tout le monde est en retard.
- Bref, nous allons parler de France Télévisions, France Télévisions avec des contes qui sont effroyables, mais ce n'est pas nouveau, on l'a déjà évoqué hier dans cette émission, la Cour des comptes a rendu son rapport avec du retard.
- Peut-être qu'on pourrait évoquer cette question avec pas mal de retard, puisque ce rapport était prévu en mai, et il semble qu'il a été un petit peu retardé avant l'élection de Mme Ernotte, on va parler des patrons qui vont se mobiliser, de Donald Trump à l'ONU, bref, mais appelez-nous 0826 300 300 pour nous dire ce que vous, est-ce que vous pensez du service public, est-ce que vous êtes satisfait des programmes, comment est-ce que vous réagissez à l'utilisation, de l'argent public de cette manière, on vous attend, et je voulais commencer moi par une indignation, c'est cette pétition pour empêcher Charlotte Gainsbourg d'incarner Gisèle Halimi, parce qu'elle a signé une tribune demandant à Emmanuel Macron de conditionner la reconnaissance d'un État palestinien à la libération des otages au démantèlement du Hamas, et Caroline Mécary qui est avocate a lancé, je crois que c'est elle qui est là à l'initiative, une pétition pour interdire à Charlotte Gainsbourg, d'incarner dans un film qui est en préparation l'avocate Gisèle Halimi, vous en pensez quoi Jérôme Dubu ? Je suis très surpris, il y a une espèce de chasse aux sorcières, il faut bien le dire, depuis que cette tribune a été signée par une vingtaine d'artistes, d'intellectuels, etc., dont Charlotte Gainsbourg, qui effectivement ne s'était jamais engagée jusqu'à maintenant, elle réservait tout ça pour sa famille ou pour ses proches, en tout cas ses opinions, elle ne les mettait pas sur la table, ce ne sont pas des gens qui sont catalogués à droite, c'est des gens qui sont plutôt de gauche, il y a Toretton, etc., donc des gens qui étaient plutôt engagés, puisque lui il a été conseiller de Paris de Bertrand Delanoë et d'Anne Hidalgo, donc voilà, moi je suis un peu surpris par cette espèce de chasse aux sorcières, je trouve ça complètement déplacé, elle a été harcelée d'ailleurs sur ses réseaux sociaux, personnels, depuis qu'elle a fait cette déclaration, voilà, donc il faut que tout le monde se calme, chacun a le droit d'exprimer ses opinions, même si ça ne plaît pas à un certain nombre de gens, et je crois que c'est la démocratie, et on n'a pas à contester cette démocratie, donc il faut arrêter cette chasse aux sorcières et faire en sorte qu'on puisse laisser Charlotte Gainsbourg et tous les autres d'ailleurs s'exprimer, quelles que soient leurs opinions.
- C'est également, je rattache à l'article, grande interview de Paul Watson dans le Figaro ce matin, Paul Watson qui raconte qu'il n'a jamais été aussi violemment pris à partie de l'humanité, et il dit la droite me traite de réactionnaire, d'écolos, de collabos, et la gauche me traite de fasciste.
- Donc le débat devient d'une violence incroyable.
- Oui alors… Ariane Amadie.
- Oui pardon, excusez-moi.
- Moi d'un point de vue purement de communication, ce qui est intéressant, c'est comment il y a une politisation d'espace artistique, ou en tout cas, on va dire, Paul Watson c'est, on va dire, un homme d'influence, donc cette politisation permanente des espaces artistiques ou intellectuels, alors même que, il faut quand même le dire, les artistes aujourd'hui ont de plus en plus de mal à prendre position politiquement, en termes réputationnels, si vous êtes aujourd'hui artiste, quelle que soit d'ailleurs la prise de position politique, et que vous vous exprimez, vous vous exposez à perdre la moitié potentiellement de votre public.
- C'est ça.
- Donc moi, ce qui m'intéresse, dans ce que vous dites, c'est ça, c'est-à-dire, dans quelle mesure, aujourd'hui, sur ce sujet en particulier, la crispation est devenue telle, qu'en...
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