Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
- Bonjour à toutes et à tous, heureuse de vous retrouver, nous sommes le mercredi, le mardi, oh là là déjà, mardi 23 décembre, avec vous pendant ces deux heures d'info, ça sent le sapin, ça sent Noël.
- Est-ce que vous avez terminé vos courses ? On vous attend au 0826 300 300, joyeux Noël ou joyeuses fêtes, on va en parler dans un instant avec vous.
- Ce matin, M. Coquerel a refusé, au micro de Sonia Mabrouk, de dire joyeux Noël, voilà, donc on en a un petit peu parlé hier de cette nouvelle habitude qui est de dire joyeuses fêtes.
- On va parler d'autres sujets avec Paul Séby, rédacteur en chef d'Hexagone, bonjour à vous.
- Bonjour.
- Noémie Alloua, journaliste et séilliste, bonjour Noémie, vous êtes aux côtés des agriculteurs sur les ronds-points, on va en reparler avec vous.
- Vous avez publié La Terreur jusque sous nos draps qui est paru chez Plon, Arnaud Benedetti ne devrait pas tarder à arriver, professeur à la Sorbonne, directeur de la Nouvelle Revue Politique, et Mathias Leboeuf, journaliste et philosophe, votre dernier livre, Petit Traité, de la lenteur, ça nous va bien pendant cette période, donc joyeux Noël ou joyeuses fêtes.
- La Poste, alors moi je vais faire un mea culpa parce qu'hier j'ai râlé en disant que La Poste, le site avait implosé, je ne savais pas à l'époque que c'était une cyberattaque, donc c'est vrai que c'est inquiétant, sommes-nous démunis, est-ce que construire un porte-avions finalement va nous servir à quelque chose et est-ce que les risques ne sont pas plutôt de ce côté-là ? On va revenir sur les propos, encore une fois, d'Éric Coquerel et d'Ali Diouara, deux élus LFI, qui ont des propos sur lesquels on peut s'interroger, mais je vais vous en reparler dans un instant.
- La vidéo d'Emmanuel Macron qui fait des pompes avec nos militaires, qu'en avez-vous pensé ? Bref, beaucoup de sujets, commençons par La Poste, effectivement victime hier d'une cyberattaque, toujours en cours visiblement, beaucoup de queues devant les bureaux de Poste, certains colis ne pourront pas être livrés à temps, et je voulais vous lire le tweet de Rafik Smati qui vient ici régulièrement, qui est chef d'entreprise, il participe à des plateaux aux côtés de David Pujadas et il dit « Les guerres de demain ne se déclareront pas toujours avec des chars et elles ne passeront pas nécessairement par le sacrifice de nos enfants, elles commenceront par des serveurs à l'arrêt, des chaînes logistiques brisées, des câbles internet sectionnés et une société qui devient vulnérable.
- Il faut protéger la France aujourd'hui, protéger ses réseaux, ses données, ses infrastructures vitales. » Je trouve que ce tweet est très intéressant, très important, Paul Sébille, parce qu'effectivement, aujourd'hui, on peut mettre la France KO, uniquement avec internet, avec des cyberattaques.
- C'est ça, et c'est vrai que l'inquiétude des gens, ce côté vulnérable de la société, il est accentué par ce genre de phénomène, de cas précis, je veux dire.
- Et puis on a vu que l'attaque avait aussi empêché la distribution des courriers physiquement aussi.
- C'est-à-dire que pour les gens, c'est vraiment la défaillance totale du service public.
- Bon, là, c'est la Poste.
- Mais pour d'autres cas aussi.
- Et quand on voit le niveau d'inquiétude des gens, ça ne fait que le renforcer.
- Et on voit mal comment restaurer une confiance avec quelque chose d'aussi simple que le courrier ou les colis, quoi.
- Alors moi, je m'excuse auprès de la Poste, parce qu'hier, j'ai fait ma ronchon en disant « Ouais, ils ne sont pas foutus d'avoir un serveur qui marche à Noël ».
- Sauf que c'était beaucoup plus grave que ça.
- Et c'est beaucoup plus grave que ça, puisque visiblement, cette cyberattaque a vraiment immobilisé tous les services qui sont liés.
- Je pense que c'est un des enjeux et un des problèmes majeurs des années à venir.
- Là, je crois que les serveurs de la Poste, en fait, ont été saturés.
- Donc j'avais un peu raison quand même.
- Et pour moi, ce type d'attaque...
- Alors là, c'est la Poste, mais ça pourrait être d'autres services.
- Ce type d'attaque...
- La poste numérique...
Transcription générée par IA