Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le 10h midi. Mettez-vous d'accord. Valérie Expert.
- Bonjour à toutes et à tous. Heureuse de vous retrouver pour une nouvelle semaine, lundi 29 septembre, pour commenter l'actualité avec aujourd'hui Jean-Claude Beaujour.
- Bonjour. Vous êtes avocat, président du Forum transatlantique, Éric Revelle, journaliste, éditorialiste à Sud Radio.
- Bonjour. On vous retrouve dans le grand matin Sud Radio de Patrick Roger. Et nous attendons Andréa Cotarac, porte-parole du RN.
- Il est en train d'arriver. Et Alex Darmon, journaliste politique, qu'on retrouve sur sa chaîne de débat Les Indécis sur YouTube.
- On va revenir sur la condamnation de Nicolas Sarkozy avec de nombreuses réactions, de nombreuses déclarations.
- On va en reparler dans un instant. Sébastien Lecornu, lui, ne cède rien au PS.
- Pas de taxe Zucman.
- Pas de retour sur la réforme des retraites.
- Pas d'ISF.
- Alors comment ? Comment ça marche ? Comment va-t-il faire ? Médicaments, examens, un Français sur deux ignore le coût réel de ses soins.
- Est-ce que vous, vous savez combien vous coûte réellement, combien coûtent réellement vos soins ? On va revenir sur tous ces sujets.
- Évidemment, 0826 300 300, en particulier sur la condamnation de Nicolas Sarkozy.
- Est-ce que vous la comprenez ? Est-ce que vous avez écouté les différentes antennes, ici ou là, avec assez peu de contradictions ? Avec des commentateurs qui n'ont souvent pas lu le rapport de 400 pages.
- Et moi, ce matin, je voulais dénoncer une forme d'hypocrisie.
- Ceux qui tapent sur la justice depuis vendredi et qui, en même temps, déplorent les menaces de mort contre les juges.
- C'est une sorte de oui-mais.
- C'est-à-dire, oui, c'est un scandale.
- J'ai entendu des comparaisons.
- On a comparé Nicolas Sarkozy à Dreyfus, à Solzhenitsyn.
- On a parlé de juge rouge.
- On a parlé de...
- Enfin, ça a été un déferlement contre les juges.
- Le résultat des courses, eh bien, la juge qui a prononcé la condamnation de Nicolas Sarkozy est menacée de mort.
- C'est très grave.
- Et ce oui-mais, moi, m'insupporte.
- Je vous attends sur ce point.
- C'est vrai que depuis vendredi, on entend énormément de choses, tout et n'importe quoi, sur cette condamnation, avec assez peu d'experts, pardonnez le jeu de mots, qui ont lu les 400 pages du jugement, ou de gens comme mon confrère Laurent Valdiguier, qui a suivi le procès du début à la fin, qui publie d'ailleurs un numéro hors série de Marianne, et qui explique qu'il n'y a pas rien dans ce dossier.
- Voilà.
- Alors, je vous attends.
- 0 826 300 300.
- Olivier est en ligne avec nous.
- Bonjour, Olivier.
- Oui, bonjour.
- Alors, vous n'êtes pas d'accord avec moi, je pense.
- Non, pas du tout.
- Pas du tout, parce que...
- On sait ce que Nicolas Sarkozy a fait de bien pour la France.
- On a tout effacé.
- On a même retiré sa Légion d'honneur et tout.
- C'est un scandale.
- Mais juste avant de vous laisser poursuivre, il aurait tué quelqu'un.
- On lui aurait retiré sa Légion d'honneur.
- Il aurait volé quelqu'un.
- On dit un président de la République condamné.
- Mais s'il a effectivement fait quelque chose de mal...
- Mais allez-y.
- Ce qui n'est pas justiciable.
- Le problème, c'est qu'à l'heure actuelle, il n'y a aucune preuve matérielle qu'il soit coupable.
- C'est comme Jubilard qui est en prison.
- Il y a des présomptions.
- Il y a un faisceau de présomptions.
- Mais on n'a aucune preuve.
- Le gars, il est en prison.
- Je trouve ça anormal.
- Et je trouve surtout anormal qu'une juge qui a mené une campagne depuis 2012 contre Nicolas Sarkozy soit tolérée pour juger Nicolas Sarkozy.
- C'est invraisemblable, ça.
- La Cour de justice, elle aurait dû dire non.
- Toi, tu ne peux pas.
- On dirait, vous savez, ça me fait penser à quoi ? Aux arbitres sur le match de foot.
- Ils décident du sort.
- On met un pénalty, mais il n'y a pas de pénalty.
- Non, mais moi, j'ai dit qu'il y a pénalty, il y a pénalty.
- Là, c'est pareil.
- Elles condamnent.
- Elles ne devraient pas avoir le droit d'avoir jugé.
- Mais Nicolas Sarkozy avait des avocats.
- Merci de nous avoir appelés, Olivier.
- Restez en ligne.
- Jean-Claude Beaujour, la situation de cette juge était connue.
- Les avocats de Nicolas Sarkozy,...
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