Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le 10h midi. Mettez-vous d'accord. Valérie Expert.
- Bonjour à toutes et à tous. Jeudi 25 septembre. Et nous allons commenter l'actualité aujourd'hui avec Mathias Leboeuf.
- Bonjour, journaliste, philosophe. Virginie Leguet, qui ne devrait pas tarder à arriver, journaliste éditorialiste politique à France Info TV.
- Gilbert Azoulay, bonjour. Directeur général de Newstank Éducation. Et vous êtes également journaliste pour l'hémicycle, une revue dirigée par notre confrère et ami Éric Crevel. Et Mathieu Bloch, bonjour. Député UDR du Doubs, bienvenue à vous.
- Le retour de François Mitterrand, le retour aux années 80 avec le rétablissement de l'ISF. Je vois Mathias Leboeuf qui fronce les yeux.
- Oui, c'est ce qu'on a pu lire ce matin dans la presse, dans certains articles, le retour de l'ISF. Effectivement, Jean-François Aquili disait pourquoi pas le retour du temps libre aussi, du ministère du Temps libre.
- Il était question de taxer les super riches. Maintenant, il est question de taxer les moyens riches. Qu'en pensez-vous ? 0,826, 300, 300. On va parler de notre silencieux Premier ministre, M. Lecornu, roi du silence. Et puis les syndicats qui ont lancé un avis de manifestation le 2 octobre prochain et les patrons le 13. Nicolas Sarkozy est arrivé au palais de justice.
- Il attend le jugement, le verdict dans son procès pour le financement de sa campagne par la Libye. Bref, beaucoup de sujets avec vous.
- Et puis cette affaire de cet adolescent qui a poignardé sa prof de musique. Quand on regarde le profil de cet enfant, de cet adolescent de 14 ans, on ne peut encore une fois que s'interroger sur l'aide sociale à l'enfance. On en parle assez souvent ici.
- C'est un enfant qui a été placé dès sa naissance, qui a été balotté de foyer en foyer et qui, dans famille d'accueil où il a été agressé.
- Et c'est terrible, je trouve, quand on regarde ses parcours, quand on regarde la façon dont l'aide sociale à l'enfance traite ses enfants et qu'il ne se passe rien.
- C'est surtout ça, c'est qu'il ne se passe rien. Il y avait eu ce reportage sur M6 il y a deux ans au moins maintenant, où une journaliste était infiltrée dans un foyer.
- Elle disait de l'ASE et montrait qu'on embauchait à peu près n'importe qui. Prostitution, drogue. Quand est-ce qu'on va réagir ? Peut-être vous, monsieur le député. C'est un sujet qui est extrêmement important parce qu'on voit que souvent dans les affaires de délinquance, ce sont ces enfants-là qui sont mis en cause.
- Oui, bien sûr. Il faut rappeler que l'aide sociale à l'enfance, c'est une compétence des départements.
- Nos départements souffrent aussi de difficultés budgétaires.
- On aurait besoin de remettre à plat l'accompagnement des enfants, notamment dans le cas des enfants qui sont aussi MDPH, qui est le cas des enfants, je crois, qui étaient en cause.
- Oui, qui étaient handicapés.
- Oui, tout à fait.
- Qui avaient un handicap.
- Il y a des efforts à faire sur la prise en compte du handicap. Et puis, ces enfants qui sont placés.
- Effectivement, moi, je me souviens quand j'étais jeune, parce que mes parents étaient aussi familles d'accueil à l'époque à la DAS, les procédures n'étaient pas les mêmes. On avait l'impression qu'il y avait beaucoup plus d'humains dans les procédures.
- Alors qu'aujourd'hui, les théories qui sont mises en place, à la ZEU, semblent un petit peu déshumanisantes pour les enfants.
- Vous l'avez rappelé, qui sont placés de famille en famille, balottés de famille en famille, qui n'ont plus de stabilité.
- Et je pense qu'il va falloir qu'on intervienne certainement là-dessus pour remettre à plat toutes ces procédures au niveau de la ZEU.
- Oui, mais il faudrait, il faut, c'est pas contre vous, mais il n'y a qu'à Faucon, ça fait des années qu'on alerte sur ce qui se passe et sur la gestion de la ZEU. Et visiblement, personne, il n'y a pas de volonté politique de réformer cela, ne serait-ce que même sur l'adoption.
- Ces enfants qui ne sont pas abandonnés par leurs parents, qui gardent leurs droits, entre guillemets, sur ces enfants, et qui ne sont pas adoptables, alors que ce sont des enfants qui ont des vies à la dérive.
-...
Transcription générée par IA