Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert. » « Mettons-nous d'accord aujourd'hui avec Marie-Ève Malouine, journaliste politique, éditorialiste à la revue Politique et Parlementaire. Bonjour. » « Bonjour. » « Sophie de Menton, chef d'entreprise, présidente du mouvement Éthique et vient de paraître réussir ses possibles. Interview d'une quinzaine de patrons ? » « 43. » « 43, oh là là. 43 extraordinaires, du plus petit au plus grand. C'est pas une interview parce que je ne suis pas capable, comme Valérie, de faire des vraies interviews.
- Mais c'est des conversations et je leur ai demandé de s'exprimer sur ce que c'était dans leur vie d'être patron.
- Il n'y a pas question de fric, de combien ils gagnent, de dividendes. Et c'est assez étonnant et c'est très amusant. C'est les derniers aventuriers du monde, les patrons. » « Vous êtes réculteur, ancienne élue locale et vous êtes porte-voix de Nouvelle Énergie, Alexandra Spiner, enseignante et déléguée spéciale en charge du décrochage scolaire à la région Île-de-France. » « Bonjour Valérie, bonjour à tous. » « On va parler des notes de frais des élus, peut-être que vous pourriez nous en dire un mot, avec les notes de frais en particulier à Paris, de certains maires qui ne manquent pas d'interroger avec des notes de frais de grands restaurants, de coiffeurs, de repas pour enfants. » « De repas pour enfants, les notes de frais aussi d'Anne Hidalgo. Bon, on peut discuter. Le 13 octobre, guerre ou guéguerre chez les patrons. La CPME et l'UDEP ne veulent pas se joindre au MEDEV. » « Vous nous direz, Sophie, où vous en êtes. Une très étonnante Chine qui va ouvrir des magasins en France et en particulier au BHV. Bref, beaucoup de sujets. » « Je voulais faire un coup de cœur. » « Mon mot du jour, c'est... » « C'est iconoclaste. C'est Jean-Louis Borloo qui était l'invité ce matin de la matinale de Sud Radio, qui était l'invité de Jean-François Aquili. J'ai trouvé qu'il avait une énergie incroyable et qu'il disait des choses qu'on n'entend pas. » « Ce qu'on entend ici éventuellement. » « Oui, mais que c'était un homme libre. Écoutez ce qu'il disait à propos des organismes et autres machins de l'État. » « La France, en termes d'action publique, est le pays le plus émietté du monde. » « Émietté ? » « Oui. Tout le monde fait tout. Je vais vous donner 3-4 exemples très simples. Alors d'abord d'organisation, puis pour les gens. 400 milliards gérés par 8000 organismes paritaires. 1850 organismes publics.
- Des régions, des départements, des agglos, des pays, des communes, sur Paris, des opétés. Enfin, tout ça est complètement... Et tout le monde... » « Tout dans tous les sens. » « Tout le monde fait tout. » « Voilà. Divisé pour régner. Divisé pour régner. » « Le porte-voix de David Lysnard doit savourer ces paroles, non ? » « C'est formidable. C'est à la fois très vrai et en plus de ça très pédagogique dans la façon de le présenter, avec beaucoup d'enthousiasme. » « C'est tout le talent de Jean-Louis Bonforlo. » « Nous, on est sur cette ligne-là complètement. C'est-à-dire qu'en fait, on est persuadés que tous les gens qui occupent les plateaux de télévision pour nous expliquer qu'ils vont faire entre 15 et 40 milliards de taxes en plus, de petites économies de bout de chandelle, en fait, n'ont pas compris le problème, quoi.
- Aujourd'hui, c'est 200 milliards d'économies qu'il faut faire et c'est possible.
- Et Borloo, ce matin, fait la démonstration que c'est possible.
- L'autre jour, à la fête de la pomme, Hervé Morin expliquait que désormais, dans les contrats de plan État-région, il y a l'État-la-région et l'ADEME sur les sujets écologiques.
- C'est-à-dire que l'ADEME n'est plus l'État.
- Et un député témoignait l'autre jour que devant la représentation nationale, le directeur de l'ADEME disait qu'il ne se sentait pas engagé par les décisions du gouvernement.
- Non. Ici, j'avais donné l'exemple d'un directeur de Matignon qui avait fait une tribune dans Le Monde pour dire toute la critique qu'il pensait de ce que faisait son premier ministre.
- Oui, mais j'ai une...
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