Retranscription des premières minutes :
- SUDRADIO, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
- Bonjour à toutes et à tous, heureuse de vous retrouver pour cette nouvelle semaine, lundi 22 septembre, avec vous pour commenter l'actualité et avec Alex Armand, journaliste politique.
- Bonjour, on vous retrouve sur votre chaîne Les Indécis, c'est sur YouTube.
- Alexandra Spiner, enseignante déléguée spéciale en charge du décrochage scolaire à la région Île-de-France, bonjour.
- Bonjour Valérie, bonjour à tous.
- Pierre Denis, journaliste, écrivain, créateur de la lettre d'information théopolitique, bonjour à vous, et Brice Socol, politologue et séilliste, et vous avez publié avec Frédéric Dhabi, « Parlons-nous tous la même langue » qui est paru aux éditions de l'Aube, et il y a un nouveau livre qui arrive, nous a dit Frédéric, la semaine dernière, début novembre, donc Emmanuel Macron s'apprête à reconnaître la Palestine, fatigue ce matin entre les invectifs des uns et des autres, à propos des drapeaux palestiniens, on va y revenir, dites-nous ce que vous en pensez, on a envie de vous entendre, vous, auditeurs de Sud Radio, est-ce que ça vous intéresse, est-ce que vous vous sentez concernés par cette reconnaissance de la Palestine, 0826 300 300, on va revenir aussi sur l'hommage à Charlie Kirk, martyr de la liberté d'expression, puis je voudrais bien qu'on parle de Donald Trump, parce que je trouve que depuis quelques jours, alors vous allez me dire, ça fait peut-être plus longtemps, il a quand même des déclarations, alors c'est peut-être très américain, mais qui sont un petit peu inquiétantes.
- Vous voulez dire Valérie que jusque-là, tout allait bien ? Non, j'ai pris la précaution de dire ça fait peut-être, mais là, je trouve qu'hier, il a quand même traité Joe Biden de trou du cul, enfin pardon, ça peut interroger.
- C'est un résumé un peu hâtif.
- C'est pas très présidentiel.
- Non, pas très, mais bon.
- Passe d'armes entre Gabriel Zucman et Bernard Arnault, donc le mot du jour, ce serait peut-être fatigue, alors vous m'avez trouvé le complément.
- La fatigue démocratique.
- Fatigue démocratique ce matin, en regardant les informations, en regardant les réseaux sociaux, les invectives des uns et des autres, toujours à propos de la Palestine, je voyais sur la décision de la maire de Paris d'afficher le drapeau israélien et le drapeau palestinien avec une petite colombe, les insultes des uns et des autres, en particulier de la France insoumise, qui sont particulièrement virulentes, donc voilà, que ce conflit soit à ce point présent dans notre société, en tout cas dans les médias, ça m'interroge, moi j'étais en région, comme on dit, ce week-end, je n'ai pas rencontré beaucoup de gens que ça intéressait très honnêtement.
- Brice Socol, vous la partagez cette fatigue ? Moi je partage avec vous cette fatigue démocratique, mais comme une majorité de Français aujourd'hui, c'est-à-dire qu'on est dans une société qui est de plus en plus clivée, clivante, et on a des forces politiques qui ne cessent de nous éloigner de cet espace de dialogue qu'on a connu pendant des années, et on va vers des radicalités.
- On le voit sur tous les sujets, on l'a vu là aux Etats-Unis, avec les paroles de M. Donald Trump, on le voit en France avec les déclarations de l'extrême-gauche sur le sujet palestinien.
- Moi ce qui m'a choqué, encore une fois, je ne comprends pas cette volonté de radicalisation, moi j'appelle ça l'allégeance à Jean-Luc Mélenchon, enfin les déclarations de M. Ford, qui il y a une semaine demande à toutes les collectivités de mettre un drapeau palestinien, enfin c'est contraire.
- Il a allumé une mèche.
- Il a allumé une mèche, on confond la politique internationale, la politique nationale, on cherche le conflit, on cherche la radicalisation, on est à quelques mois des élections municipales et présidentielles, on mélange tout, les Français n'y comprennent plus rien, on montre les Français les uns contre les autres à un moment de notre histoire politique où on aurait besoin de rassembler et d'avoir du commun, et ça pour moi c'est insupportable, et je suis comme vous et comme cette majorité de Français fatigués.
- Oui, fatigués, mais c'est aussi la responsabilité...
Transcription générée par IA