Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio. Le 10h midi. Mettez-vous d'accord. Valérie Expert.
- Mettons-nous d'accord aujourd'hui en ce mardi 30 septembre. C'est bientôt Noël. Il va falloir y penser.
- Nous sommes ensemble pour commenter l'actualité aujourd'hui avec Frédéric Dhabi, directeur général de l'IFOP.
- Vous avez publié avec Brice Socol « Parlons-nous tous la même langue » aux éditions de l'Aube. Bonjour, Frédéric.
- Frédéric. Et avec vous, on va parler de ce sondage IFOP fiducial pour Sud Radio et l'Opinion.
- Au premier tour, le RN écrase tout sur son passage, fait d'autres enseignements. On va y revenir.
- Donc dites-nous, auditeurs de Sud Radio, pour qui voteriez-vous si l'élection présidentielle se déroulait dimanche prochain ? Serge Guérin, bonjour. Sociologue. Vous avez publié « Et si les vieux aussi sauvaient la planète ? ».
- C'est très iconoclaste par les temps qui courent. Absolument.
- Qui est paru chez Michelon. Kevin Bossuet, professeur d'histoire en Seine-Saint-Denis.
- Bonjour, Valérie. Oui, bonjour, Kevin. Et Paul Séby, bonjour et bienvenue à vous, rédacteur en chef d'Hexagone.
- Hexagone, racontez-nous. C'est un...
- Hexagone, c'est un observateur de la société française qui allie les chiffres et des études d'opinion, notamment pour expliquer un petit peu la société française, principalement sur les réseaux sociaux et aussi dans les médias.
- Très bien. Alors avec vos coups de cœur et vos coups de gueule, on va aussi évoquer d'autres sujets qui occupent l'actualité.
- Avec vous, Kevin, on va revenir sur Nicolas Sarkozy, entre autres.
- Et puis moi, j'avais une interrogation sur l'arrêt des trains de nuit entre Paris, Berlin et Vienne.
- Vous vous souvenez ? Oui, oui, ça a été officialisé hier. La SNCF met en avant la non-rentabilité intrinsèque des trains de nuit.
- Vous vous souvenez ? Ça avait quand même été lancé en grande pompe. Eh bien voilà, ces trains de nuit vont s'arrêter.
- L'État français a décidé de supprimer la subvention annuelle à la SNCF. Ça représentait 10 millions d'euros par an.
- Et puis sans cette aide, les partenaires allemands et autrichiens...
- ...ont décidé qu'ils n'entendaient plus assumer les déficits. Donc voilà, je trouve ça très dommage.
- C'était... Encore une fois, on nous avait vanté ces trains de nuit. Et puis patatras, comme tout, tout s'arrête et les promesses ne sont pas tenues.
- Il y a des ministres. Je crois Clément Beaune qui avait fait le trajet avec moult caméras. Il y a un côté nostalgique. Il y a un côté romantique.
- Il y a un côté... On revient aux fondamentaux.
- Oui, c'est ça. C'est Clément Beaune qui avait fait le trajet avec moult caméras. Il y a un côté nostalgique. Il y a un côté romantique. Il y a un côté... On revient aux fondamentaux.
- Je crois que le Paris-Venise de nuit existe toujours, heureusement. Mais c'est vrai que ça peut créer une décision.
- Maintenant, est-ce que l'État doit soit subventionné, compte tenu de notre déficit, à hauteur de 10 millions d'euros ? Oui, oui, c'est beaucoup. Si je reprends votre chiffre, que je connaissais pas, c'est peut-être beaucoup.
- Oui, mais on nous parle d'un taux de remplissage moyen de 70%. C'est pas si mal. C'est pas... Non ? Ça vous émeut, Serge Guérin ? Je trouve ça très triste. Oui, mais je trouvais ça triste aussi.
- D'abord, il y a deux choses derrière. Il y a quand même la question écologique. C'est-à-dire que... Qu'est-ce qu'on va faire ? On va prendre l'avion, ce qui est quand même moins bien en termes de CO2 et tout ça. Donc de ce point de vue-là, c'est très clair.
- Et deuxième élément, les trains de nuit, il y a aussi une forme de romantisme, une forme de lien social. Il y a des rencontres, il y a des échanges.
- Et c'est aussi quelque chose qui raconte une société qui se croise, qui parle. Et là, dans un avion, on se croise pas, on se parle pas.
- Donc c'est aussi... Ça montre aussi cette difficulté, finalement, à financer ou à créer ou à soutenir le lien.
- Est-ce qu'on pouvait pas y penser avant ? Enfin je veux dire, on connaît l'engagement. Donc peut-être qu'il y a eu des études, de fait, sur la rentrée... Oui.
- ... sur la rentabilité. Donc là aussi, on est un peu...
Transcription générée par IA