Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio. Le 10h midi. Mettez-vous d'accord. Valérie Expert.
- Bonjour. Bonjour à toutes et à tous. Jeudi 11 septembre. Nous vous attendons au 0826 300 300 pour commenter l'actualité avec aujourd'hui Laurence Saillet.
- Bonjour ancienne députée européenne, chroniqueuse politique, Gilbert Azoulay, directeur général de Newstank Éducation.
- Voilà. Et vous êtes également journaliste pour l'hémicycle dirigé par Éric Revelle.
- Notre cher Éric. Absolument. Magali Vincent ou... Comment on dit ? On dit Vicente. Vicente. Pourquoi j'ai mis... Oui, j'ai mis rajouté un N. Vicente. C'est une première. On est ravis de vous accueillir.
- Bonjour. Vous êtes communicante politique. Et Franck Dedieu ne devrait pas tarder à arriver, rédacteur en chef, à Marianne.
- Bloquons tout, colère populaire ou cassons tout. On peut se poser la question. Malade pendant vos vacances, nous en parlions.
- Pas de problème. Vous pourrez les reporter.
- C'est un... Vous l'avez entendu dans le flash. C'est une jurisprudence qui risque de faire beaucoup d'émules.
- Vous êtes en vacances. Vous tombez malade. Eh bien vous aurez le droit de reporter ces vacances, de récupérer ces jours.
- Et puis ce rapport sur les réseaux sociaux et en particulier sur TikTok avec cette question « Faut-il les interdire aux moins de 15 ans ? » Comment faire ? Vous qui avez des enfants, vous savez évidemment combien c'est difficile de leur appeler.
- Alors arrachez leur portable. 0 826 300 300. Tous ces sujets avec vous, avec vos coups de cœur et vos coups de gueule.
- Moi, ce qui a retenu mon attention dans l'actualité, c'est les négociations qui vont commencer. C'est le mot de compromis.
- Les négociations entre le Premier ministre et les différents groupes parlementaires. Pour ne pas être censuré, le Premier ministre va donc devoir faire avec les socialistes et accepter un certain nombre de concessions, comme peut-être le retour de l'ISF. Pourquoi pas...
- Supprimer carrément la réforme des retraites. Ce matin, Olivier Faure dit qu'il vendra très chèrement sa peau. Ma question, c'est où est l'intérêt des Français dans tout ça ? C'est-à-dire qu'on a une France qui est quand même plutôt à droite, même si le Parlement, effectivement, a élu un certain nombre de députés socialistes et LFI.
- Mais on sent quand même une petite cuisine qui, aujourd'hui, je pense, dégoûte les Français. Laurence Sayen, quand on nous le dit comme ça, on va faire des compromis pour ne pas être censurés, les bras m'en tombent.
- Écoutez, je suis sur votre position. Maintenant, il y a deux voies. Soit il y a la voie du compromis, soit, effectivement, le gouvernement va tomber et il y aura derrière une dissolution.
- Donc là, chacun fait ses choix. Moi, je pense que Sébastien Lecornu, que je connais très très bien, est un politique de très haut niveau qui est en capacité de mettre les gens d'accord.
- Néanmoins, vous pouvez mettre n'importe quel mathématicien. Si l'équation est insoluble, il va pas vous la résoudre.
- Non. Donc je ne connais pas les tenants de ces discours.
- Effectivement, la France est à droite. La France a besoin qu'on baisse les impôts. La France a besoin que les Français comprennent qu'on ne peut pas travailler moins et moins longtemps que les autres.
- Et peut-être que nous aurons un budget avec une augmentation d'impôts, un budget avec, justement, des négociations sur le retour de la taxation des ultra-riches.
- Mais les ultra-riches iront ailleurs, très simplement. Comme ça, c'est très bien. Comme le PS veut qu'on reste entre pauvres.
- Oui. Donc tout ceci n'est pas de...
- ... de bon augure. Néanmoins, laissons une chance. Voyons ce qu'il y a dans les discussions. Mais s'il faut faire un virage à gauche, c'est dramatique.
- Oui. Mais on entend les compromis. C'est-à-dire qu'on entend qu'il y a des choses qui plairont pas forcément à une majorité de Français.
- Franck Dedieu vient d'arriver. Il est pile dans la discussion. Le cornu, opération dernière chance. Taxer les super-riches, le débat des économistes.
- Il y a effectivement ce sujet, parce que je disais que le Premier ministre allait être obligé de faire des...
- Mais c'est pas un débat d'économistes.
- Mais rien. Parce que beaucoup disent que ça n'aura pas beaucoup d'impact de taxer les super-riches et il n'y aura pas d'évaporation.
-...
Transcription générée par IA