Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio. Le 10h midi. Mettez-vous d'accord. Valérie Expert.
- Bonjour à toutes et à tous. Je ne sais pas si vous êtes comme tous les gens que je croise depuis ce matin, qui vous regardent en soupirant et en se demandant où va ce pays. En tout cas, les sondages confirment bien une forme d'exaspération des Français. Et nous, nous allons tenter de nous mettre d'accord avec, évidemment, pour sujet principal, cette super trempe. J'avoue que l'IB a fait très fort avec ce titre ce matin.
- Super trempe. Évidemment, hommage au groupe Super Trempe qui a perdu l'un de ses leaders hier.
- Et Super Trempe, T-R-E-M-P-E, une super trempe pour François Bayrou. Tous les regards tournés vers Emmanuel Macron.
- Va-t-il dissoudre ? Et puis 10 septembre, demain, la colère d'un pays éruptif.
- 80 000 policiers dans les rues.
- Demain, pour contenir ce qui peut être une manifestation assez violente.
- On va parler de tous ces sujets avec vous, avec Éric Revelle. Bonjour Éric.
- Bonjour Valérie, bonjour.
- Journaliste, éditorialiste sur Sud Radio. On vous retrouve dans le Grand Matin Sud Radio, les mardis, mercredis et jeudis.
- C'est ça ? Oui, enfin, pas le jeudi.
- Pas le jeudi. Mardi, mercredi. Deux jours.
- Oui, les vrais voiles jeudi, avec Cécile et Philippe David.
- Très bien. Alex Armand, journaliste politique. Bonjour Alex. On vous retrouve sur votre chaîne YouTube.
- Indécis, Patrick Vigna, l'ancien député renaissance de l'héros. Bonjour à vous.
- Et Baptiste Fournier, président et fondateur de l'agence de communication Virtu.
- Bonjour à vous. On reviendra sur vos coups de cœur et vos coups de gueule qui vont dans le sens de cette actualité politique.
- Moi, ce matin, j'avais envie de... J'ai hésité entre le mot dégoût et indécence, puisque depuis quelques jours, tous ces hommes et ces femmes politiques se disent prêts à prendre le...
- poste de Premier ministre. Je trouve que, vu la situation du pays, ces phrases, ces déclarations d'abnégation pour le pays ne me semblent pas très sincères. Qui sont ces hommes et ces femmes qui ne se rendent pas compte du ras-le-bol, voire du dégoût des Français ? Alors, quelle est leur motivation, l'intérêt du pays ? Je n'en suis pas sûre.
- Je ne sais pas si on a le son de Yael Brown-Pivet, qui, ce matin même, est prêt à se...
- Se lit disponible.
- Est prêt à se sacrifier, écoutez.
- Je ne suis pas candidate. Je ne suis pas candidate du tout.
- C'est si Emmanuel Macron vous appelle.
- En revanche, je suis disponible pour oeuvrer dans l'intérêt de mon pays. Il n'y a que ça qui m'intéresse, à la place qu'il faudra.
- Aujourd'hui, je suis présidente de l'Assemblée nationale.
- C'est important ce que vous dites, parce que si, dans l'intérêt du pays, Emmanuel Macron considère que votre place est davantage à Matignon qu'à l'Assemblée, vous êtes prête à quitter la présidence de l'Assemblée ? Évidemment.
- Évidemment. Voilà, c'était ce matin chez nos confrères d'RTL.
- Donc, 0826 300 300.
- Vous le savez, vous pouvez réagir.
- Nous donnez votre état d'esprit, votre sentiment face à ce qui est en train de se passer.
- Le vote de confiance largement en défaveur du Premier ministre.
- Peut-être un mot quand même sur tous ces gens, Boris Vallaud, tous ceux, Olivier Faure, qui font le tour des médias pour dire combien ils seraient bons à ce poste, même s'ils n'ont pas forcément envie.
- On en parlait, Éric, juste avant le journal.
- Oui.
- Mais il y a une forme d'indécence, malgré tout.
- Oui, vous avez raison.
- On pourrait dire, elle aurait pu dire, écoutez, je suis à l'Assemblée, c'est pas à moi de décider, mais le côté, je suis prête, je suis prête.
- Ben oui, elle est prête, ils sont prêts, ils sont venus, ils sont tous là, vous savez, c'est la chanson de Charles Azavour, mais en réalité, pardon, je ne vais pas faire de procès en insincérité des uns et des autres, je ne vais cibler personne, mais tout de même, quand vous n'avez aucune majorité, que vous avez un budget à faire passer.
- Du coup, à prendre et de se dire qu'on est là pour 15 jours.
- Donc, on sait bien qu'en 15 jours, 3 semaines, 1 mois, on ne...
Transcription générée par IA