Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Média, l'invité du jour.
- Le système du climat, je pense que là c'est bon, on commence à avoir des preuves quotidiennement.
- Mais la chaleur n'est rien par rapport à l'excitation du moment.
- Ah oui, parce que vous avez porté ce projet d'intervalle pendant près de 5 ans, c'est ça ? Avant de le voir aboutir ? Pour plein de raisons Valérie, à commencer par la pandémie évidemment, mais ça avait commencé même en 2019 où nous devions, nous installer finalement dans un lieu unique pour faire plusieurs soirées.
- Et finalement, avec le recul, je me dis que les problèmes causés, les retards, les décalages, nous ont permis peut-être d'affiner les fondamentaux d'Interville et de renouer ce que nous n'avions pas décidé de faire en 2019 avec le direct, avec la province, avec le côté barnum dans tous les sens du terme, c'est-à-dire une énorme machinerie, mais aussi le côté cirque qui se déplace de vie.
- Et j'avoue que c'est extrêmement agréable, d'abord de nous sortir de notre confort et train-train parisien, sortir du périphérie pour aller voir la vraie vie et voir le sourire de ceux qui nous accueillent.
- La beauté des villes de France aussi, ce n'est pas une découverte, mais quand on le fait dans un contexte de travail, on n'est pas dans un même regard et dans un même rythme.
- Donc c'est extrêmement agréable et très excitant.
- Je n'ai pas d'autres mots à vous dire que c'est excitant, exactement.
- Vous regardiez Interville quand vous étiez petit ? Pas du tout, pas du tout.
- Moi, je regardais Apostrophe, je regardais Pivot, je regardais Le Grand Échiquier.
- Vous savez, sans Baudelaire, Rimbaud, Lamartine, Victor Hugo, franchement, je serais incapable de faire N'oubliez pas les paroles.
- Bien sûr.
- Non, vous le regardiez ? Non seulement je le regardais, mais c'était...
- Il y a tant de parents professeurs qui, justement, eux, ne voulaient pas regarder la télévision pour, entre guillemets, simplement regarder la télévision et être, comment dirais-je, scotché devant des séries américaines que j'adorais comme Les Mystères de l'Ouest ou Amicalement Votre.
- Le seul moment, enfin, l'un des moments de partage et de rire en famille, c'était Interville.
- Et c'est vrai que ce que je retiens, c'est le rire de mon papa et ma maman avec nous, les enfants, devant des tartes à la crème, des glissades, des gadins, du Charlie Chaplin, finalement, parce que tout revient à ça, aux fondamentaux de la blague.
- Alors, est-ce qu'on va retrouver ces fondamentaux dans Interville 2025 ? Et pour rebondir sur vous, est-ce qu'il va y avoir de la mauvaise foi entre vous et Bruno Guignon ? Alors, il est hors de question qu'il y ait la moindre mauvaise foi de ma part, étant donné que j'ai toujours raison, donc je ne vois pas où est le problème.
- Oui.
- La mauvaise foi, c'est quand on a tort.
- Donc là, comme j'ai raison, je ne vois pas de quoi vous parlez.
- Non.
- Mais sur les fondamentaux, vous savez, pour faire un clin d'œil à tous nos stagiaires de 3e que l'on voit passer dans les médias et dans les rédactions et dans beaucoup d'entreprises, il y a donc 5 ans, on avait demandé à un stagiaire de 3e de visionner, un peu plus de 6 ans, de visionner des intervilles et de noter, ce qui était pour lui, les moments clés d'interview.
- Les fondamentaux, comme un exercice de travail pour lui, de dérocher comme ça des émissions et pour nous d'avoir la perception d'un élève de 3e pour remarquer ce qui lui plaisait là-dedans.
- Et donc, il nous parle de plans inclinés, de glissades, de piscines, de tournettes, de déguisements.
- Il note tout ça et puis il finit en disant « et la vachette Topa ».
- Alors, on discute avec lui et on dit « c'est quoi la vachette Topa ? » Il me dit « je ne sais pas, mais il y a une vachette et chaque fois qu'on l'appelle, on dit « Topa la vachette ». » Et on a éclaté de rire et j'ai dit « mec, t'es un génie, mec, t'es un génie ».
- Et donc, on a respecté les fondamentaux et puis on a...
Transcription générée par IA