Retranscription des premières minutes :
- L'invité du jour, c'est Sébastien Thomas, vous êtes présentateur météo tous les jours, météo-climat après le 20h, donc journal météo, en ce moment c'est la canicule, enfin on nous annonce la canicule, donc elle est là, elle est bien là.
- Jusqu'à jeudi, c'est ça ? J'en profite, je vous ai sous la main.
- Jeudi, après-midi, ce sera fini partout, même si ça va peut-être résister un peu en Méditerranée, mais dès mercredi soir, on va commencer à respirer par le Nord-Ouest.
- Mais après, ça reprend, après avoir les chaleurs.
- Non, je vous annonce a priori une semaine de température normale, donc 20, 25 au Nord, 30, 35 au Sud.
- Mais donc on va parler de ça, de cette météo, de la façon dont aujourd'hui on en parle, et puis de la polémique ou des polémiques qui ont été lancées par ces deux présentateurs qui ont raconté être menacés, insultés sur les réseaux.
- Vous nous avez dit que vous aviez quitté déjà vous votre parcours, comment on passe de journaliste, vous avez présenté des journaux, vous avez été reporter, comment on devient Monsieur Météo ? En France, en fait, il y a cette particularité-là que les gens qui font la météo ont leur carte de presse.
- Ce n'est pas le cas partout en Europe, par exemple.
- Et moi, c'est vraiment dans cette lignée-là que je m'inscris, c'est la météo, c'est de l'info.
- Je faisais des JT sur France Info, et en fait, en canicule, en inondation, en tempête, on parle de ces intempéries.
- Eh bien, vous ne savez pas si bien dire, j'ai retrouvé un de vos premiers journaux, et qu'est-ce qu'il y avait à la une ? Un phénomène météo, et vous ne vous êtes pas privé, à l'époque, c'était sur Paris-Ile-de-France.
- Voici les titres que nous allons développer ensemble dans cette édition régionale en Ile-de-France.
- Avec cette équation à une seule inconnue, un jour, Paris et sa région seront envahis par les eaux de la Seine et de la Marne.
- On ne sait pas quand, mais ça arrivera, pour être prêt à un exercice grandeur nature à lieu aujourd'hui.
- Trop de logements sociaux...
- Ça fait partie de l'actualité du quotidien.
- La crue centenale, une chance sur cent que ça arrive tous les ans.
- Parce que souvent, on se dit que c'est une crue qui revient tous les cent ans, c'est une chance sur cent.
- C'est toujours le cas ? Oui, on ne sait pas.
- On ne sait pas quand ça arrivera, mais on sait que ça arrivera.
- Et il y a des plans qui sont prévus partout.
- Je sais qu'il y a TF1 qui est au bord de la Seine.
- Nous aussi, à France Télévisions.
- Des fois, ils montent des bâtards d'eau pour protéger.
- À la RATP, ils ont des brouettes et ils savent boucher les trous.
- C'est impressionnant.
- Vous recevez beaucoup de courriers ? Non.
- Alors maintenant, il n'y a plus de courriers.
- Quelques-unes très touchantes auxquelles j'essaie toujours de répondre.
- Même les gens qui écrivent les timbres aussi pour la réponse en disant « n'oubliez pas ».
- Je trouve ça trop mignon.
- Des lettres d'amour.
- Non, pas d'amour.
- Ah, vous n'avez pas des filles qui vous écrivent ? Non, je n'ai pas cette chance.
- Mais écoutez, je ferai attention.
- Mais plutôt des gentilles lettres de téléspectateurs.
- Alors, une auditrice me dit « les météorologues se prennent pour des scientifiques ».
- Alors, est-ce que les météorologues sont des scientifiques ? Est-ce que vous, vous êtes météorologue ? Est-ce que vous avez eu une formation ? Alors, moi, je ne suis pas météorologue, mais je travaille avec un ingénieur.
- Et d'ailleurs, on est la seule télé à avoir à demeure un ingénieur prévisionniste qui dessine les cartes et qui nous explique.
- Et moi, je suis un passeur.
- C'est-à-dire qu'en vrai, on se dit les choses.
- Je ne sais toujours pas vraiment ce que c'est qu'un anticyclone.
- Mais est-ce que j'ai besoin de savoir ce que c'est qu'un anticyclone pour dire aux gens qu'en ce moment, il y a un phénomène d'aume, de chaleur ? L'idée, c'est de faire comprendre de façon simple, sans être simpliste.
- Donc, je ne suis pas scientifique.
- En revanche, et ça, c'est très...
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