Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Média, l'invité du jour. L'invité du jour, il s'appelle Alistair. C'est un pseudo, mais vous êtes le rédacteur en chef de Schnock.
- Ça vient de Candy ou pas ? Oui. C'est vrai ? Oui. Ah là là, j'étais amoureux d'Alistair, moi, dans Candy.
- Quand j'étais petit, j'étais sincèrement ressemblé un peu à ce personnage. Ah, c'est vrai que vous ressemblez à Alistair ? Un surnom. Quand j'étais petit. Ah ouais, mais il était un peu ribouldingue. Ribouldingue.
- Oui, alors je sais, c'est mon deuxième mot. Non, mais il était un peu dans la lune, quand même, Alistair.
- Alors, on parle de Schnock, donc c'est un mensuel. Ah, Candy, c'est nostalgique.
- Un trimestriel qui existe depuis 2011. Comment vous le définiriez ? J'ai lu un moment, vous dites que c'est un journal à la fois culturel, qui s'adresse de 27 à 90 ans, c'est ça ? 87 ans, oui. Ça, c'est une reprise du slogan du journal.
- Le journal de Tintin, mais on s'adresse évidemment à... Maintenant, il y a beaucoup de gens qui dépassent les 87 ans, heureusement pour nous.
- Vive la médecine. Et en amont, il y a beaucoup de jeunes, enfin beaucoup, en tout cas, il y a certains jeunes de 20 ans qui sont aussi intéressés par cet univers.
- Le projet, au début, c'était en 2011, donc c'est déjà 14 ans. Déjà, à l'époque, je sentais qu'il y avait, notamment dans la presse, mais un peu dans le monde culturel en général, une volonté d'aller toujours plus vite, de faire plus court, de passer très vite au sujet. Et moi, ça me manquait en tant que lecteur. Je suis un grand lecteur de presse.
- Et j'ai eu l'idée de faire ce magazine où les entretiens sont un peu plus longs que d'habitude, les articles sont un peu plus fouillés, et en même temps, en y ajoutant une espèce de touche de... Enfin, pas forcément du mot, mais de légèreté, en tout cas, dans les sujets qu'on traite, et que ça corresponde à la culture française.
- Oui. Et je pensais notamment à des personnages que j'estimais.
- J'étais sous-estimé, comme Jean-Yann, Jean-Pierre Mariel...
- De funès. De funès, qui est moins sous-estimé, mais un peu méprisé. Voilà, c'est ça.
- Un peu traité par-dessus la jambe. Et je voulais en faire autre chose, quoi. Et on est partis comme ça. Mais au début, honnêtement, c'était un side project, comme on dit.
- Moi, j'avais une carrière de musicien à l'époque. Je faisais ça un peu pour m'occuper, quoi.
- Et Schnock, pourquoi ? C'est une auditrice qui pose la question. Vieux Schnock, non ? Oui, alors ça vient de... Oui, de vieux Schnock.
- Vieux Schnock. Vu qu'on a choisi de traiter de cette culture des années 60-70, on s'est dit autant aller en avant des reproches qu'on va nous faire en disant « Mais c'est pour les vieux cons ». Ça aurait pu s'appeler « Ok, vous meurs ».
- Ouais, ou appeler ça « cons ». Ça aurait été un peu hard, quoi. Donc Schnock, c'est plus sympa.
- Et voilà. Mais tout ça, évidemment, 10-15 ans après, comme si c'était évident, ça serait faux. On a fait ça.
- On pensait pas que...
- Je pensais pas que je serais en train encore d'en parler aujourd'hui.
- Dans 15 ans après, ouais. C'était un peu une blague.
- Mais ce qui est intéressant... Alors c'est vrai qu'à la télévision, puisqu'on a une émission média, la nostalgie fonctionne sur les jeux.
- Mais en revanche, à la différence de l'Angleterre ou des États-Unis, on n'a pas de vieux animateurs...
- Enfin, si on a Michel Drucker, mais... Mise à part Michel Drucker... Non, mais c'est vrai.
- On n'a pas de vieux animateurs qui restent à l'antenne. On les change très vite en France.
- Est-ce que l'image des vieux est en train de changer ? Est-ce qu'on commence à les montrer, les vieux ? Oui. Alors c'est vraiment différent que ça en Angleterre ? Ah oui. Il suffit de regarder les animateurs du juste prix.
- Ah bon ? Oui, absolument.
- Bon, ben...
- Les vieux sont très présents.
- Et vous les êtes pas ? Je pense qu'en France, on ne montre pas les vieux.
- Vous allez dans un...
Transcription générée par IA