Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio Média, l'invité du jour. » « Voilà, vous avez une chance sur quatre. C'est Jacques Legros qui est avec nous ce matin. Bonjour Jacques. » « Bonjour Rémi. » « Merci d'être avec nous. Et oui, c'est le générique du journal de TF1. » « Qu'est-ce que ça vous fait quand ça retentit ? Vous faites quoi ? Vous pensez à quoi ? » « Quand j'entends le générique, j'ai un petit pincement parce que ça veut dire qu'on est au bord de la piscine et on va sauter dans l'eau. » « Et voilà, c'est ça que ça évoque chez moi. » « Donc plus que trois journaux. On est mercredi matin, donc il reste mercredi. Plus que deux dodos avant le dernier journal. » « Le dernier risque d'être assez mauvais. » « Vous croyez ? » « Oui, je crois, oui. » « Vous sentez l'émotion monter ou pas ? » « Je sens l'émotion, oui, une certaine émotion monter. » « J'ai essayé de me blinder et puis je sais qu'il y a des petites choses qui vont se passer aussi. » « Oui, des petites surprises. » « Oui, je l'imagine et quand je les vois parler tout bas dans le couloir, j'ai des craintes. » « Mais 1998, c'était votre premier remplacement de Jean-Pierre Pernaut. Vous vous en souvenez de ce premier JT ? » « Oui, oui, je m'en souviens, oui. Je m'en souviens et j'étais... » « Comment c'est arrivé d'ailleurs ? Pourquoi vous ? » « Alors ça, il aurait fallu demander à Jean-Pierre et à ceux d'Étienne Mougeot aussi. » « Parce que c'est quand même... Et puis toute l'équipe de la direction, de l'information, etc. » « Mais ils m'ont appelé un jour et ils m'ont dit, voilà, on voudrait que tu remplaces, qu'il faudrait que tu sois le joker de Jean-Pierre. » « Alors, bon, ça m'a un peu étonné et puis j'ai dit oui tout de suite parce que c'est le genre de truc où on ne dit pas non. » « On ne dit pas non plus, attends, je vais réfléchir. » « Donc... » « Le premier journal, ce qui m'a... Alors, des journaux, j'en faisais beaucoup déjà, j'en ai fait beaucoup, sur d'autres radios, sur LCI. » « Mais c'est le plateau qui est assez mythique. » « Oui, qui est impressionnant. » « Qui, lui, est impressionnant et qui a vu défiler la terre entière. » « Oui. Qu'est-ce que vous vous êtes dit la première fois ? Vous vous souvenez ou pas ? » « Qu'est-ce que tu fous là ? » « Ah oui, vraiment ? » « Un peu, oui, quand même. Pourquoi, là, toi, tout seul sur ce plateau, qu'est-ce qui t'est arrivé ? » « Pour être là ? Et non, mais j'étais... Oui, j'ai toujours l'impression de ne pas être complètement à ma place. » « Donc, je me suis demandé ce que je faisais là. » « Votre première télé, c'était quand ? » « Ah ben, ma première télé, c'était sur LCI. » « Hum. » « Donc, elle a créé toute création de LCI. » « Et c'est là où, à moins que j'ai fait d'autres... Non, non, je ne crois pas. Non, non, c'était LCI. » « C'était LCI, la première... Vous étiez déjà, donc, dans le groupe. » « Oui. » « Et là, donc, vous allez arrêter. » « C'est depuis 1998 jusqu'à... Jusque là, ça a été... » « Jusqu'à vendredi 9 mai. » « Jusqu'à vendredi 9 mai. Vous aviez cette date en tête ? » « Non, pas du tout. » « Ben, d'abord, cette date m'a été imposée par Marie-Sophie Lacaro, qui a voulu prendre une semaine de vacances à ce moment-là. » « Donc, tout naturellement, je l'ai remplacée. Ça aurait été la semaine suivante ou la semaine d'avant. C'était la même chose. » « Donc, ce n'est pas moi qui ai choisi le 9 mai. En revanche, j'ai choisi d'arrêter là. » « Oui, vous auriez pu faire l'été. » « J'aurais pu faire l'été. » « Ce qui était...
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