Retranscription des premières minutes :
- Allez, à 8h07, on parle du Festival d'astronomie de Florence, le plus grand festival de culture scientifique en Europe.
- Avec vous, Bruno Monflier, bonjour.
- Ah, est-ce que Bruno Monflier, on vous entend ? On va retrouver Bruno.
- Ah, c'est bon, votre micro a été ouvert. Bonjour Bruno Monflier.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous.
- Alors, vous êtes le directeur du festival, vous êtes le créateur de ce festival, 35e édition.
- J'ai cru voir, quelque part, que vous alliez quitter la présidence du festival après cette édition, c'est ça ? Bah, vous savez, 35 ans, c'est déjà pas mal.
- C'est pas mal.
- Voilà, et puis avec l'âge, c'est devient...
- En même temps, moi je l'ai vieilli et le festival a grossi, donc ça fait de plus en plus de travail et de moins en moins facile pour moi.
- Bah, j'imagine. Et bah, de toute façon, quelque part, vous êtes dans la transmission.
- C'est le but aussi de ce festival, puisque l'objectif est de faire partager la passion pour l'astronomie, la rendre accessible à tous.
- À chaque fois, c'est double gestif.
- Faire rêver, faire rêver, oui, mais prendre conscience de la Terre et de ses fragilités aussi.
- Oui, je crois que ça, c'est une des caractéristiques, depuis l'origine d'ailleurs, du festival.
- C'était, si je peux le résumer en deux mots, c'était dire, dans le fond, on lève les yeux vers le ciel.
- Bien sûr.
- Bien sûr, pour découvrir des planètes, des galaxies, des objets célestes, pour admirer le ciel et comprendre ce qu'il y a dedans.
- Mais on lève les yeux vers le ciel aussi.
- Et j'allais ajouter peut-être, surtout, pour regarder la Terre depuis le ciel.
- C'est-à-dire comprendre ce que c'est qu'une planète, comment ça fonctionne.
- Et évidemment, prendre conscience des problèmes qui se posent et qui, malheureusement, se posent de plus en plus à cette planète.
- Oui, forcément.
- Et donc, vous, vous n'avez pas attendu, puisque, comme on dit, il y a 35 ans que ça dure, vous n'avez pas attendu qu'on parle aujourd'hui, qu'on médiatise autant, forcément, les crises climatiques.
- Vous étiez presque avant-gardiste, on peut le dire quelque part, Bruno Manflier.
- Oui, ce n'est pas tellement satisfaisant d'avoir été avant-gardiste dans ce domaine.
- Mais c'est vrai que c'était une préoccupation dès le départ.
- Alors, peut-être aussi parce que notre parrain, c'est le regretté Hubert Vives, qui, lui-même, très rapidement, est passé de l'astronomie et de l'astrophysique à l'environnement et a lié les deux.
- Moi, il y a une phrase que je trouve très belle d'un poète anglais qui dit « Tu ne toucheras pas une fleur sans déranger une étoile ».
- Oh, c'est beau.
- C'est beau.
- Et ça fait le lien qu'il y a, effectivement, entre le ciel et la Terre.
- Alors, nous ne sommes pas, nous, quelque part, avec le ciel au-dessus de la tête.
- Nous sommes dans le ciel et nous en faisons partie.
- Alors, au programme, je rappelle, ça sera du 1er au 8 août, une cinquantaine de scientifiques de tous les horizons, des centaines d'activités proposées pour tous les jeunes et notamment pour les plus jeunes aussi, avec des observations gratuites du ciel.
- Et il y a un festival aussi de films.
- Il y a aussi un festival de films, effectivement.
- Nous avions démarré par un cycle cinéma, il y a quelques années.
- Et puis, ce cycle cinéma a un petit peu grandi.
- Et donc, aujourd'hui, on propose un festival de films avec six films qui sont présentés pendant la semaine, qui ont été présélectionnés par un jury essentiellement de jeunes, d'ailleurs, aussi, qui sont donc présentés à raison d'un film par jour pendant la semaine.
- Et ensuite, le jury se réunit le vendredi et décide d'attribuer, ou non, des prix.
- Avec pour présidente la militante écologiste Camille Etienne, c'est ça ? C'est ça, oui.
- Et marinée par l'actrice Gilles Gaillet.
- Vous parlez beaucoup, beaucoup de jeunesse, jeunesse, jeunesse transmission.
- Il y a beaucoup d'ateliers pour les gamins aussi.
- C'est important pour vous ? C'est important.
- On a, à l'intérieur du festival, un festival qu'on appelle Astrojeune qui existe, lui, depuis de nombreuses années, puisque c'est le 20e anniversaire cette année.
- Donc, là aussi, dès le début, on s'en était préoccupés.
- Et à...
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