Retranscription des premières minutes :
- On parle du droit des vacances pour les enfants en France, sachant qu'un enfant sur trois ne partira pas encore cet été.
- Bonjour, Alain Haneuse. Oui, bonjour.
- Merci d'être avec nous. Vous êtes secrétaire départemental de la Fédération de Giron, du Secours populaire et référent vacances.
- Le Secours populaire qui va fêter ses 80 ans, hein ? Oui, effectivement. Écoutez, depuis les premières vacances de 1946, nous fêtons aujourd'hui les 80 ans.
- Et pourtant, il y a toujours un enfant sur trois, une famille sur trois qui ne part pas en vacances, alors que c'est un droit et que c'est un besoin vital pour nos familles, les familles et toutes les familles que nous aidons notamment.
- Ce chiffre, il ne bouge pas, en fait, depuis des années.
- Voilà. Ce chiffre ne bouge pas depuis plusieurs années. Et on constate néanmoins une certaine augmentation.
- Alors je ne sais plus combien.
- On verra avec notre sondage notre baromètre pauvreté au mois de septembre.
- Mais c'est une donnée quand même relativement importante, puisque c'est quand même un moyen pour nous, pour nos familles, de reprendre des forces, de vivre des petits moments de bonheur à travers tous les dispositifs que nous proposons dans notre campagne.
- Et des dispositifs, il va y en avoir beaucoup, notamment avec cette journée du 20 août prochain à Paris.
- Journée de ouf, hein ? Oui.
- 3 000 enfants venus de ce jour-là.
- 5 continents qui seront également invités.
- Du côté de la Gironde, quelles sont les différentes opérations que vous mettez en place pour ces oubliés des vacances ? Alors pour notre journée, qui est une journée annuelle, la journée des oubliés des vacances, qui se tient, 80 000 enfants.
- C'est important sur le champ de Mars.
- Sur la Gironde, nous avons à peu près 500 enfants girondins qui vont partir pour cette journée de ouf, comme nous le disons.
- Oui, c'est ça.
- Mais nous avons aussi organisé plusieurs dispositifs depuis le mois de mai.
- Nous avons organisé également justement une journée au Futuroscope, où nous avons eu pas loin de 600 enfants et familles qui ont pu partir sur cette journée.
- Nos dispositifs sont très variés et s'adaptent à chaque situation sociale.
- C'est ainsi que nous proposons à la fois des séjours pour les seniors, des séjours pour les étudiants.
- Nous proposons également...
- Également des colonies de vacances, des séjours en famille, ce qu'on appelle notre dispositif famille de vacances.
- Et puis aussi, nous organisons cette année un grand village copains du monde.
- Nous avons un mouvement copains du monde où nous développons la solidarité.
- Et nous avons 60 enfants avec 8 nationalités différentes qui vont participer pendant une dizaine de jours à un camp sur la base de Bombagne, en Gironde.
- Voilà. Autant de dispositifs qui permettent...
- En tout cas, à nos familles, de reprendre pied avec le quotidien et avec leurs difficultés.
- Oui, parce que forcément, avec la crise du pouvoir d'achat et l'inflation, vous disiez... Voilà. Peut-être que ce seront des chiffres en plus en augmentation, hein, là, à Neuse.
- Absolument. Absolument. Ce que je voudrais dire, c'est que tout cela n'est possible que grâce à nos donateurs et à nos partenaires très nombreux qui participent.
- Et surtout, l'action de nos bénévoles. Nous mobilisons énormément de bénévoles pour cette journée nationale.
- Mais également sur tous les dispositifs que nous offrons sur la Gironde. Voilà. Tout ça est possible parce que nous arrivons à créer une synergie entre toutes ces personnes, tous ces dispositifs qui permettent à nos familles de bénéficier de ces moments de rupture et de souffler dans leur quotidien.
- Voilà. Donc les dons, il faut le rappeler, en ligne. Il y a le site général, secourspopulaire.fr. J'imagine aussi du côté des bénévoles.
- Pas de repos de guerriers pour les bénévoles, Alain Haneuge. Mais vous avez peut-être aussi besoin de mains fortes, aussi ? Alors on a besoin de mains fortes pour ces opérations, notamment pour la journée à Paris. Mais bon, nous commençons maintenant, comme la date approche, nous commençons à être prêts, je dirais, pour organiser cette journée. Nous avons toujours besoin de bénévoles. Donc pour se signaler, il faut contacter la fédération de la Gironde. Et on leur...
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