Retranscription des premières minutes :
- Bonjour, Alexandre Jardin. Bonjour.
- Merci d'être avec nous, écrivain, forcément initiateur du mouvement anti-ZF, les gueux. Titre aussi de votre livre aux éditions Michel Laffont.
- Alors Alexandre Jardin, on vous a vu sur de nombreux plateaux TV, vraiment explosé de joie. Pour vous, ce vote des députés, c'est une date historique.
- C'est quoi ? Victoire personnelle, victoire des gueux ? Non, c'est le contraire d'une victoire personnelle. C'est une victoire d'un pays qui reprend confiance en lui et qui est capable de gagner et d'imposer son récit. Souvenez-vous, début janvier, ça semblait... Le pays se disait « Bon, OK, on est embarqués dans quelque chose.
- Les classes populaires vont être interdites de ville. » Et ça sera comme ça.
- Et on était dans une espèce de sidération, de résignation. Et puis de mois en mois, le mouvement des gueux a monté, monté et est parvenu à conquérir le cœur des Français.
- Et il y a eu un moment de sondage incroyable il y a un mois quand on a compris que 8 Français sur 10 et on l'a mesuré avec un sondage ISOP 8 Français sur 10 ne voulaient pas entendre parler de ça, parce qu'on est un grand peuple républicain. La République, c'est l'inclusion de tous.
- Tout le monde veut...
- Respirer mieux. Et personne ne veut le faire au prix d'une ségrégation sociale.
- Alors, ségrégation sociale, Alexandre Jardin, c'est pas l'avis de beaucoup de gens. Forcément, le directeur général de l'association Respire, Tony Renucci, qui lui parle d'une instrumentalisation politique des personnes les plus pauvres de la part de l'extrême droite et de la gauche.
- David Béliard, je termine, je termine, qui lui dénonce une décision stupide et injuste en rappelant que ce sont les plus pauvres qui meurent de la pollution de l'air.
- Oui.
- Il y a eu tous ces discours à la noix culpabilisants qui reposent sur un mépris fantastique des gens.
- Quand on vous parle d'instrumentalisation, ça veut dire que le peuple ne penserait pas. C'est effrayant.
- Je veux dire, c'est absolument effrayant. C'est-à-dire que tout à coup... C'est pour ça que je parle de vraies, très grandes victoires culturelles.
- Il y a eu le vote des députés, qu'on remercie vraiment chacun.
- Individuellement. Et puis, il y a eu aussi le non-vote. Parce qu'en réalité, qu'est-ce qui s'est passé ? Les partis qui voulaient imposer ça, ils sont partis à la buvette.
- À la buvette, vous dites ? Ils sont partis en week-end. Ils ne sont pas venus voter. Pourquoi ? Parce qu'ils savaient que dans la réalité, le peuple était contre et que si jamais ils associaient leur nom à cette saloperie, à cette...
- politique d'exclusion sociale, ils devraient rendre des comptes à leurs propres électeurs.
- Le sondage indiquait, par exemple, que 62% des électeurs de Renaissance étaient contre.
- Au fond, Renaissance n'avait convaincu que 18% de ses propres électeurs.
- C'est-à-dire qu'il y avait vraiment un mouvement massif de la population qui veut une écologie non violente.
- Écologie non violente.
- Oui.
- Alors, en même temps, qu'est-ce qu'on fait face aux émissions de particules fines responsables de maladies respiratoires et de 40 000 décès par an selon Santé publique ? Qu'est-ce qu'on fait, en fait ? D'abord, on n'est pas absolument obligé de gober des chiffres absolument bidons.
- Bon, là, c'est Santé publique, quand même.
- Oui, d'accord, mais qu'on n'a pas cessé de démonter, tout simplement parce que ça n'a aucune connexion avec les NFE.
- Oui, mais là, attendez, il y a d'autres chiffres.
- Vous allez me dire que c'est peut-être bidon, mais grâce aux NFE mises en place à Paris en disant que la pollution de l'air aurait baissé de 40% selon l'écologiste Dan Mertz.
- C'est vrai, mais c'est une escroquerie complète.
- Ce n'est pas lié aux NFE puisqu'elles n'ont jamais commencé.
- Elles ont commencé, non ? Non.
- Elles ont été mises en place à Paris, non ? Non.
- Non.
- Est-ce que vous avez reçu un PV ? Il n'y a pas eu de répression.
- Donc, c'est un mensonge d'État.
- C'est-à-dire que dans la réalité, l'action des NFE n'a pas pu commencer puisque, dans la réalité, la pression populaire fait que vous n'avez pas encore reçu de PV.
- Et c'est l'énorme...
Transcription générée par IA