Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le grand matin week-end, 7h-10h, Laurence Garcia.
- Bonjour François-Olivier Gisbert.
- Bonjour Laurence Garcia.
- Alors ce matin, c'est pas l'éditorialiste politique là que j'ai, mais l'écrivain et le directeur artistique du Festival de Nice qui a lieu aujourd'hui.
- Direct artistique bénévole.
- Bénévole, ok.
- C'est important.
- C'est bien, bénévole.
- Donc ça a lieu au Jardin Albert Ier depuis vendredi.
- Il y a 200 écrivains et écrivaines, dont David Fonquineau, Sylvain Tesson, Bernard Werber, et vous-même pour votre livre...
- C'est Kamel Daoud et plein d'autres.
- Suzy Morganson, etc.
- Je ne peux pas tous les citer, il y en a plus de 200.
- Et vous, pour votre livre Tragédie française, le troisième volume de l'histoire intime de la Ve République chez Gallimard.
- Un mot, François-Olivier, avant de parler de cette édition-là, un mot sur Boilem Sansal, qui était le président d'honneur l'an dernier du Festival, qui avait pour thème d'ailleurs le courage.
- Il nous manque...
- Il avait beaucoup d'amis à Nice, et j'ai le sentiment aussi qu'il s'en était fait beaucoup quand il était président d'honneur du Festival l'an dernier, parce que c'est quelqu'un, moi je l'ai souvent dit, mais c'est vrai qu'il a un sourire d'ange, il a une grande bienveillance, il est absolument adorable, et tout le monde l'aimait.
- Il a laissé un souvenir ici impérissable.
- Il venait de temps en temps déjà, mais là, vous savez, quand vous êtes président d'honneur, vous avez tous les honneurs.
- Donc il a eu une foule énorme autour de lui pendant plusieurs jours.
- C'était exactement...
- De l'année dernière, effectivement.
- C'était couru, vous savez, ce Festival du Livre, parce que c'est à Nice.
- Et Nice, c'est vraiment une ville absolument magnifique, qui est embellie chaque année un peu plus.
- Et puis alors là, je ne vous raconte pas le temps, je ne vais pas vous le dire, vous êtes malheureuses.
- Et puis, je ne vais pas vous faire aussi la liste des menus qu'on peut retrouver dans les restaurants du coin.
- Non, ce n'est pas la peine.
- C'est vrai que c'est un endroit sublime.
- Alors forcément, François-Olivier, cette année, c'est la Méditerranée qui a l'honneur.
- La thématique invite au voyage, puisqu'il s'agit de prendre le large.
- Ça a quelques semaines, bien sûr.
- Oui, c'est la Méditerranée.
- Avant la troisième conférence des Nations Unies, vous savez, sur l'océan.
- Parce que donc, pour ça, vous avez d'ailleurs Sylvain Tesson qui va faire une grande conférence cet après-midi autour de son livre Les Piliers de la mer.
- Vous aurez Arnaud de Lagrange qui a fait aussi un livre sur la promesse du large.
- Vous avez Maud Fontenoy.
- Enfin, vous avez beaucoup de gens qui sont...
- Puis, le président de l'Ordre, cette année, c'est Alain Bougrain-Dupont.
- Eh oui ! Qui est forcément très engagé.
- Il y a énormément d'animaux dans l'herbe.
- Il s'était très engagé, effectivement, avec Brigitte Bardot, dans la campagne contre les massacres de Bébé Foc.
- La littérature et forcément l'urgence écologique à Nice, là.
- Oui, vous savez, la grande particularité du festival du livre de Nice, c'est qu'il est très ouvert.
- Il est très tolérant.
- Il est très indépendant.
- Et en fait, on invite des personnalités politiques, mais on s'intéresse aussi à toutes sortes de sujets.
- Vous avez raison.
- Évidemment, l'écologie, toujours, chaque année.
- Mais également, la cause animale.
- Mais également, les grandes questions géopolitiques qui sont présentes à travers Gilles Kepen, qui est là chaque année.
- Il a presque un rond de serviette, aussi.
- Et puis, plein d'autres grands intellectuels.
- Des romanciers, je le répète.
- Des auteurs de bandes dessinées.
- Si vous voulez, on ne trie pas, nous.
- Je pense que la culture, il ne faut pas dire il y a ça qui est au-dessus, ça qui est en dessous, etc.
- C'est la tendance.
- C'est l'étiquetage qui est lié à la culture.
- Nous, on ouvre toutes les fenêtres et on a toutes sortes d'écrivains, des grands, des petits, des moyens.
- Et des écrivains populaires, des écrivains pas populaires.
- Oui, c'est ça.
- François Lévy, vous qui passez beaucoup de temps, quand même, à commenter ce monde politique, la littérature, justement, la culture.
- C'est une vraie boussole, là, dans ce monde qui est quand même, qui semble totalement déboussolé.
- En tout cas, qui peut...
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